Sagot :
Je sais pas si c'est sa que tu cherche
Conclusion : on a coutume de partager le XVIe siècle français, de manière assez mécanique, en deux parties : il y aurait d’abord une Renaissance heureuse, porteuse de tant d’espoirs, puis une Renaissance désenchantée, celle de tous les désordres, celle des répressions et des guerres civiles ; cependant, un tel classement est sans doute abusif, et la rupture entre les deux n’est pas nette. Si l’on peut conclure sur une similitude, remarquons que le point commun à tous ces humanistes, qu’ils aient été papistes ou Réformés, est qu’ils ont su se construire une idée d’eux-mêmes et de leur dignité d’individus qui les a empêché de s’identifier ou de s’assujettir à un quelconque modèle de pensée qui prétendait les dominer.