Bonjour pourriez vous m’aider pour cette exercice s’il vous plaît merci d’avance !

Document 6 : Une famille et une école qui ne parlent pas le même langage
Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide.
Une de mes frayeurs imaginaires : avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt, en
détachant les mots. On parlait avec toute la bouche. Puisque la maîtresse me « reprenait », plus tard j'ai voulu
reprendre mon père, lui annoncer que « se parterren) ou quart moins d'onze heures n'existaient pas. Il est entré
dans une violente colère. Une autre fois : « Comment voulez-vous que je ne me fasse pas reprendre, si vous
parlez mal tout le temps! >> Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon
souvenir motif de rancoeur et de chicanes douloureuses, bien plus que l'argent.
Annie Ernaux : La Place, Collection Folio Éditions Gallimard 1983

1. Le père d'Annie Ernaux est un ouvrier issu d'une famille de paysans. En quoi peut-on dire que la
jeune fille est confrontée à des instances de socialisation contradictoire ?

2. Pourquoi cette contradiction est-elle source de conflits ?


Sagot :

Bonjour,

Le langage qu'elle a entendu et pratiqué enfant, était le sien , hérité de son père Mais il n'était pas  le langage de l'école , pour un enfant, qui a raison?  Peut-on désavouer ses parents?

2)

Le père ne connaît que ce langage, il ne peut acepter qu'un jeune enfant lui dise qu'il parle  mal, tout comme l'enfant , fière de son savoir, souhaite que son père soit quelqu'un d'éduqué .