Sagot :
Réponse:
On observe sur le document 2 que les bacilles étudiés présentent un taux de survie supérieur à 0 UA à 100 °C. Or, il s’agit de la température à laquelle est portée l’eau de foin dans l’expérience de Pouchet. Cette température n’est donc pas suffisante pour stériliser le milieu et éliminer les bacilles présentes dans le foin. Ces bacilles sont résistantes à l'ébullition et l’observation au microscope (document 1) met en évidence la présence d’enveloppes de protection très épaisses dans les spores de bacilles. Il n’est donc pas possible de conclure que les bacilles de foin se sont formées spontanément avec cette expérience.
2. Pouchet aurait pu réaliser une expérience supplémentaire : un flacon également fermé hermétiquement, mais avec de l’eau. Cette eau portée à ébullition. Il s’agit d’un témoin négatif (comme c’est le cas dans l’expérience des becs de cygne de Pasteur doc 7 p.46) qui devient une règle d’or en sciences expérimentales avec la méthodologie proposée par Pasteur.
3. Pouchet défendait une idéologie, celle de la génération spontanée, qui était soutenue et admise par la communauté scientifique de l’époque. Il ne s’est donc pas donné les moyens de vérifier son hypothèse avec une méthodologie scientifique rigoureuse.
Explications:
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