Sagot :
Réponse:
Inventaire de gestes du travail avec précision comme
le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition des rituels épuisants,
la souffrance du corps maltraité
l'usine comme déflagration mentale et physique
précarité, et invisibilité, les intérimaires
l'insécurité, la peur du lendemain, des contrats selon les besoins de l'entreprise
les cadences,les conditions de travail laborieuses
horaires délirants
ce qui peut sauvé : les auteurs, les poèmes, d'Apollinaire rtles chansons de Trenet
Vctoire provisoire en face de ce qui aliène.
Jusqu'où peut-on accepter l'aliénation ? Que notre corps n'est qu'un objet auquel on demande des actions répétées insensées
la vie ouvrière ; ne pas sombrer face à la réalité, jour après jour à la chaîne
citations ;
dires d'une ouvrière
" tu te rends compte aujourd'hui c'est tellement speed que je n'ai pas eu le temps de chanter "
" le rythme de mes huit heures de nuits est bien étrange à assimiler pour et par mon organisme" page 10
"je ne parle pas des gens derrière les machines mais du paradigme de machines fabricant une autre machine" page 24
" mon chien Pok Pok
si tu savais en rentrant chaque jour
comme ça me coûte d'aller te promener
je suis au bord de l'épuisement
même pas au bord d'ailleurs
complètement épuisé
ravagé de fatigue
prêt à m'endormir sur place dès mon retour..."
"l'usine bouleverse mon corps
mes certitudes
ce que je croyais savoir du travail
de la fatigue
de la joie
de l'humanité"