Sagot :
Bonjour,
11.
C’est le lundi 3 octobre au matin, à six heures, que sonna le grand branle-bas. Lavé, frotté, récuré et largement nourri de tartines beurrées, j’endossai mon veston de marin.
Paul portait un blouson gris tout neuf, et un joli col blanc rabattu, d'où sortait un beau noeud de soie bleu d'azur.
Nous partîmes donc tous les trois, vers les septs heures et demie.
Je marchais à la droite de Joseph tandis que Paul s'accrochait à la main gauche. Au bout d'un quart d'heure de marche, nous arrivâmes au bout de la rue de la Bibliothèque. Sur la droite, mon père me montra une énorme bâtisse. "Voici le lycée", me dit-il. Au milieu de l'immense façade, je vis une foule d'enfants et de jeunes gens qui portaient des serviettes de cuir sous leur bras ou des cartables dans leur dos.
Bonne journée !