dés l'aube il battait la campagne sans jamis s'arrêter. Le livre de compte dans une main les articles à vendre dans l'autre.Il ne se reposait jamais tant l'argent comptait pour lui. Derrière lui il laissait femme et enfants, prétextant que c'était pour eux qu'il travaillait autant. La solitude des siens leur pesait lourd la mère et les enfants seuls jours et parfois nuits ressemblaient à un bateau sans gouvernail. De l'argent ils n'en manquaient point, mais de l'affection ils y en avait pas. Mais la fatigue le prit et dans le fossés il mourut seul, snas les siens pour lui tenir la main. on doit avoir, par Dieu le grand la punition que l'on mérite ; et qui tout convoite, tout perd.