Sagot :
Salut ! Voici mon explication linéaire sur l’aveu de Mme de Clèves. Il date de l’année dernière donc je ne sais pas si c’est la même problématique que tu as eu cette année.
Lecture linéaire 4 : La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette
Introduction : Le texte que nous allons étudier est un extrait de La Princesse de Clèves, écrit par Madame de Lafayette en 1678. Avant cet extrait, la Princesse s’est mariée avec le Princesse de Clèves, a perdu sa mère, et s’est rapprochée du Duc de Nemours. Dans cette extrait, nous assistons à une scène d’aveu entre la Princesse et son mari. Nous allons nous demander pourquoi cet aveu est particulier ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps l’hésitation de la Princesse à avouer et l’impatience du Prince qui grandit, puis dans un second temps que cet aveu est détourné.
On distingue 2 mouvements :
- 1er mouvement : l’hésitation de la Princesse et l’impatience du Prince (l.1 à 13)
- 2e mouvement : Un aveu détourné (l.14 à 23)
1er mouvement :
- (l. ) « Ah ! Madame » interjection + point d’exclamation + verbe de paroles « s’écria », le Prince est déjà impatient, « conjure », « presse », « obliger », « contraignez »
- (l. ) « Des raisons pour souhaiter être seule », le Prince ne comprends pas son insistance à la Cour, il est intrigué
- (l. ) « demeure », « défendu », monsieur de Clèves en position de force
- (l. ) « dans un profond silence » Mr. De Clèves n’arrive pas à faire avouer Mme de Clèves, silence révélateur, elle ne dit rien mais lui comprends « les yeux baissés », évite son regard
- (l. ) « prudence », « exposé », « qui augmentait toujours », la Cour est un lieu dangereux car mœurs particulières (tromperies, infidélité) n’est pas égales aux valeurs de la Princesse
- (l. ) « longtemps », adverbe de temps, le Prince est impatient
- (l. ) Subordonnée relative à raison de Mr. De Clèves, ne comprends pas pourquoi elle veux s’éloigner de la Cour, car quand on est jeune on s’amuse là-bas
- (l. ) adverbe de temps qui montre que la Princesse hésite, que c’est long et que Mr de Clèves insiste « prudence », « exposer », « péril »
- (l. ) « Que vous ne me dites rien », « c’est me dire que je ne me trompe pas », répétition, émotion d’attente
2e mouvement :
- (l. 16) « Il est vrai que j’ai des raisons … les périls », litote, ne dis rien explicitement
- (l. 17) « Je n’ai jamais donné nul marque de faiblesse » insiste sur son innocence + cherche à le rassurer
- (l. 20) « milles pardons », hyperbole + s’excuse de lui faire du mal
- (l. 21) Cherche à le rassurer, utilisation du futur + adverbe « jamais » = scelle un pacte : s’engage pour la suite d’être honnête
- (l. 20 + 22) La princesse présente son acte com quelque chose de noble « digne d’être à vous », elle veut garder une certaines estime d’elle même+ négation « que l’on en a jamais eu » , souligne de nouveau la caractère exceptionnel, sa démarche, se différencie des autres
- (l. 23) gradation + utilisation de l’impératif, elle essaie d’obtenir sa compassion ou sa pitié
CONCLUSION : après avoir vu que la princesse peine à avouer ses sentiments à son mari, mais qu’elle finit par y arriver, on peut voir que cet aveu est difficile et peu commun pour l’époque.
J’espère que ça t’aidera pour le jour du bac, et bonne chance !
Lecture linéaire 4 : La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette
Introduction : Le texte que nous allons étudier est un extrait de La Princesse de Clèves, écrit par Madame de Lafayette en 1678. Avant cet extrait, la Princesse s’est mariée avec le Princesse de Clèves, a perdu sa mère, et s’est rapprochée du Duc de Nemours. Dans cette extrait, nous assistons à une scène d’aveu entre la Princesse et son mari. Nous allons nous demander pourquoi cet aveu est particulier ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps l’hésitation de la Princesse à avouer et l’impatience du Prince qui grandit, puis dans un second temps que cet aveu est détourné.
On distingue 2 mouvements :
- 1er mouvement : l’hésitation de la Princesse et l’impatience du Prince (l.1 à 13)
- 2e mouvement : Un aveu détourné (l.14 à 23)
1er mouvement :
- (l. ) « Ah ! Madame » interjection + point d’exclamation + verbe de paroles « s’écria », le Prince est déjà impatient, « conjure », « presse », « obliger », « contraignez »
- (l. ) « Des raisons pour souhaiter être seule », le Prince ne comprends pas son insistance à la Cour, il est intrigué
- (l. ) « demeure », « défendu », monsieur de Clèves en position de force
- (l. ) « dans un profond silence » Mr. De Clèves n’arrive pas à faire avouer Mme de Clèves, silence révélateur, elle ne dit rien mais lui comprends « les yeux baissés », évite son regard
- (l. ) « prudence », « exposé », « qui augmentait toujours », la Cour est un lieu dangereux car mœurs particulières (tromperies, infidélité) n’est pas égales aux valeurs de la Princesse
- (l. ) « longtemps », adverbe de temps, le Prince est impatient
- (l. ) Subordonnée relative à raison de Mr. De Clèves, ne comprends pas pourquoi elle veux s’éloigner de la Cour, car quand on est jeune on s’amuse là-bas
- (l. ) adverbe de temps qui montre que la Princesse hésite, que c’est long et que Mr de Clèves insiste « prudence », « exposer », « péril »
- (l. ) « Que vous ne me dites rien », « c’est me dire que je ne me trompe pas », répétition, émotion d’attente
2e mouvement :
- (l. 16) « Il est vrai que j’ai des raisons … les périls », litote, ne dis rien explicitement
- (l. 17) « Je n’ai jamais donné nul marque de faiblesse » insiste sur son innocence + cherche à le rassurer
- (l. 20) « milles pardons », hyperbole + s’excuse de lui faire du mal
- (l. 21) Cherche à le rassurer, utilisation du futur + adverbe « jamais » = scelle un pacte : s’engage pour la suite d’être honnête
- (l. 20 + 22) La princesse présente son acte com quelque chose de noble « digne d’être à vous », elle veut garder une certaines estime d’elle même+ négation « que l’on en a jamais eu » , souligne de nouveau la caractère exceptionnel, sa démarche, se différencie des autres
- (l. 23) gradation + utilisation de l’impératif, elle essaie d’obtenir sa compassion ou sa pitié
CONCLUSION : après avoir vu que la princesse peine à avouer ses sentiments à son mari, mais qu’elle finit par y arriver, on peut voir que cet aveu est difficile et peu commun pour l’époque.
J’espère que ça t’aidera pour le jour du bac, et bonne chance !