C´est un homme dans la cinquantaine, de moyenne taille, maigre mais solide et plein de courage. Son visage, noirci par le charbon, est marqué par la fatigue, Ses yeux ont perdu leur éclat à force de travailler dans la pénombre et son front est sillonné de rides. Ses mains, elles aussi noires de suie, tiennent un pic et une pelle, les outils indispensables à l´abattage du charbon. Il entre dans le tunnel tôt le matin en combinaison orange, portant son casque et muni d´une lampe de poche et en ressort en milieu d´après midi entièrement recouvert de poussière. Il creuse le charbon, pellette et remplit des berlines toute la journée