Sagot :
Le XVIIIe siècle a mis à mal la tragédie et a surtout vu s’opérer un virage dans le genre de la comédie : comédie bourgeoise ou de mœurs, elle a été servie notamment par le talent de Marivaux ou Beaumarchais et s’est progressivement émancipée des règles classiques sans renier réellement l’héritage de Molière.
Le XIXe siècle cherche de nouvelles pistes : le mélodrame commence à faire recette et le drame se profile doucement. La Préface de Cromwell (1827), drame historique de Victor Hugo, formule enfin clairement les nouvelles tendances : le mélange des genres, plus de réalisme, abolition des règles unitaires.
Victor Hugo rompt officiellement avec la tradition lors de la représentation d’Hernani (1830) qui va guider et drainer tout un flux de jeunes auteurs en mal de renouveau : le ton est hardi, la versification se débride, l’épopée s’invite sur scène (ce qui n’est pas sans rappeler Le Cid, aussi à l’origine d’une querelle de chapelles littéraires en son temps).
Le XIXe siècle cherche de nouvelles pistes : le mélodrame commence à faire recette et le drame se profile doucement. La Préface de Cromwell (1827), drame historique de Victor Hugo, formule enfin clairement les nouvelles tendances : le mélange des genres, plus de réalisme, abolition des règles unitaires.
Victor Hugo rompt officiellement avec la tradition lors de la représentation d’Hernani (1830) qui va guider et drainer tout un flux de jeunes auteurs en mal de renouveau : le ton est hardi, la versification se débride, l’épopée s’invite sur scène (ce qui n’est pas sans rappeler Le Cid, aussi à l’origine d’une querelle de chapelles littéraires en son temps).