Sagot :
Réponse :
Frankenstein est comme les romans gothiques qui l`ont précédé dans la mesure où l`on y voit un personnage décrit par le principal narrateur comme une créature qui commet des meurtres particulièrement odieux contre des victimes totalement innocentes.
Lorsqu`on a lu le roman dans sa totalité, il est pourtant indéniable que le monstre est bien coupable directement de trois meurtres et que loin de les nier il en assume lui même la pleine responsabilité. Or ce qui rend ces trois crimes impardonnables aux yeux du lecteur c`est qu`ils ont été perpétrés de sang froid voire avec préméditation dans le cas de Clerval et d`Elizabeth, et que les victimes en sont des êtres totalement innocents, qui n`ont commis aucune faute.
Pourtant lorsque le monstre en question présente son propre plaidoyer, il apparaît lui même comme la victime désignée d`un sort injuste et de l`incompréhension de l`humanité tout entière qui l`a rejeté sans appel. On peut alors se demander, après avoir lu son récit, s`il est vraiment le « méchant » de l`histoire et si toute cette tragédie n`est pas finalement le fruit d`un énorme malentendu.
Dans Frankenstein, l'innocence des victimes brille dans leur grande gentillesse, leur incapacité à faire le mal du tout, leur générosité, leur abandon et leur enthousiasme à vivre.
Explications :
Je pense que ce que je dis est juste mais je sais pas si la structure est correcte.