Sagot :
Réponse : A la lisière du temps est une métaphore qui invite à méditer sur l'instant, sur le rythme des saisons et notre regard au monde. nous séjournons dans un présent instable. Le poète présente-t-il l'automne comme une saison figée ou comme un temps en mouvement ?
I. L'automne à la lisière des saisons (trois premières strophes)
- impression de mouvement : le vent qui caracole, impatient, enfourcher , chevauche (métaphore du cheval), vol des oiseaux
- les caractéristiques de l'automne, une variété de sensations : les couleurs : encore verts, rouille, sang, les odeurs de pomme, le bruit duvent, la vue : les nuages, le toucher : la pluie, le goût : se gorger de fruits
- un poète fasciné : j'écoute, je regarde, je sens , un présent de narration, d'énonciation
II. Le moine tibétain et son rapport au temps (quatre strophes)
- évocation d'un poète tibétain du XI° siècle, un sage "détaché de tout", les verbes sont au passé
- il savait, il célébrait la vanité des illusions et la variété des voies donc la complexité du monde
- apprécier le présent : chaque matin : caresser, ouvrir les yeux pour être étonné
- les souhaits du poète au conditionnel : "j'aimerais" , éencore, une fois, toujours", "se réjouir" avec le chant du coucou, ce nous qui implicitement parle de l'autre aimée : "toi et moi "mais "est-ce trop demander ?"