Sagot :
Les inégalités entre les femmes et les hommes se manifestent dans tous les champs sociaux : éducatif, professionnel, politique et familial. Mais de quoi parle-t-on ? Qu’il existe des différences entre les individus est une évidence. Le problème se situe dans le fait que des différences conduisent à des inégalités. La différence des sexes est une réalité biologique. Mais les places respectives assignées aux femmes et aux hommes dans la société sont une construction sociale, non un ordre naturel.
Vouloir l’égalité ne signifie pas prôner une société où tous les individus se ressemblent. L’égalité s’oppose à l’inégalité, tandis que les différences s’opposent aux ressemblances. L’égalité intègre les différences au lieu de les gommer ou de vouloir les uniformiser. Chaque individu est un citoyen, par-delà ses caractéristiques personnelles. Pourquoi des différences entre les sexes devraient-elles conduire à des inégalités sociales ?
Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont construites historiquement et ont été justifiées par une infériorité naturelle — au sens biologique — des femmes. Les principes constitutionnels d’égalité en droit de tous les individus, femmes et hommes, sont longtemps restés lettre morte. Ainsi, en France, il a fallu attendre 1945 pour que les femmes aient le droit de vote et 1965 pour qu’elles aient le droit de détenir un compte bancaire ou d’exercer une profession sans l’autorisation de leur mari. Encore aujourd’hui, l’égalité de droit ne conduit pas à une égalité de fait…
Vouloir l’égalité ne signifie pas prôner une société où tous les individus se ressemblent. L’égalité s’oppose à l’inégalité, tandis que les différences s’opposent aux ressemblances. L’égalité intègre les différences au lieu de les gommer ou de vouloir les uniformiser. Chaque individu est un citoyen, par-delà ses caractéristiques personnelles. Pourquoi des différences entre les sexes devraient-elles conduire à des inégalités sociales ?
Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont construites historiquement et ont été justifiées par une infériorité naturelle — au sens biologique — des femmes. Les principes constitutionnels d’égalité en droit de tous les individus, femmes et hommes, sont longtemps restés lettre morte. Ainsi, en France, il a fallu attendre 1945 pour que les femmes aient le droit de vote et 1965 pour qu’elles aient le droit de détenir un compte bancaire ou d’exercer une profession sans l’autorisation de leur mari. Encore aujourd’hui, l’égalité de droit ne conduit pas à une égalité de fait…