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Sagot :

Réponse :

Bonjour,

je te propose comme tu poème du 17ème siècle :

Jean de la Fontaine:

Conseil tenu par les Rats

Un Chat, nommé Rodilardus

Faisait des Rats telle déconfiture

Que l’on n’en voyait presque plus,

Tant il en avait mis dedans la sépulture.

Le peu qu’il en restait, n’osant quitter son trou,

Ne trouvait à manger que le quart de son sou,

Et Rodilard passait, chez la gent misérable,

Non pour un Chat, mais pour un Diable.

Or un jour qu’au haut et au loin

Le galant alla chercher femme,

Pendant tout le sabbat qu’il fit avec sa Dame,

Le demeurant des Rats tint chapitre en un coin

Sur la nécessité présente.

Dès l’abord, leur Doyen, personne fort prudente,

Opina qu’il fallait, et plus tôt que plus tard,

Attacher un grelot au cou de Rodilard ;

Qu’ainsi, quand il irait en guerre,

De sa marche avertis, ils s’enfuiraient en terre ;

Qu’il n’y savait que ce moyen.

Chacun fut de l’avis de Monsieur le Doyen,

Chose ne leur parut à tous plus salutaire.

La difficulté fut d’attacher le grelot.

L’un dit : « Je n’y vas point, je ne suis pas si sot »;

L’autre : « Je ne saurais. »Si bien que sans rien faire

On se quitta. J’ai maints Chapitres vus,

Qui pour néant se sont ainsi tenus ;

Chapitres, non de Rats, mais Chapitres de Moines,

Voire chapitres de Chanoines.

Ne faut-il que délibérer,

La Cour en Conseillers foisonne ;

Est-il besoin d’exécuter,

L’on ne rencontre plus personne.

18ème siècle : Jean Jacque Rousseau :

Romance

Au lever de l'aurore,

Sur le lit de l'amour,

Zéphir caressait Flore

Plus belle qu'un beau jour.

Une jeune bergère

Auprès d'un noir cyprès,

A l'écho solitaire

Vint conter ses regrets.

Doux oiseaux de ces rives,

Pleurez, Tyrcis est mort ;

Tourterelles plaintives,

Gémissez de mon sort.

Quittez, roses nouvelles,

Vos riantes couleurs,

Et vous, échos fidèles,

Répétez mes douleurs.

Le rossignol sauvage

Venait du fond des bois

Suspendant son ramage

Écouter son hautbois.

Les vents alors paisibles

Murmuraient doucement,

Et les ruisseaux sensibles

Coulaient plus lentement.

Tyrcis le vrai modèle

Des bergers amoureux,

Discret, tendre et fidèle

Rendait mes jours heureux.

Avec des violettes

Il tressait des festons,

De rubans et d'aigrettes

Il ornait mes moutons.

Errez à l'aventure,

A la merci des loups ;

Désormais la nature

Doit prendre soin de vous.

Voici ma dernière heure,

Adieu, pauvre troupeau ;

Il faut bien que je meure,

Tyrcis est au tombeau !

20ème siècle : paul valéry

La dormeuse

Quels secrets dans mon coeur brûle ma jeune amie,

Âme par le doux masque aspirant une fleur?

De quels vains aliments sa naïve chaleur

Fait ce rayonnement d’une femme endormie?

Souffles, songes, silence, invincible accalmie,

Tu triomphes, ô paix plus puissante qu’un pleur,

Quand de ce plein sommeil l’onde grave et l’ampleur

Conspirent sur le sein d’une telle ennemie.

Dormeuse, amas doré d’ombres et d’abandons,

Ton repos redoutable est chargé de tels dons,

Ô biche avec langueur longue auprès d’une grappe,

Que malgré l’âme absente, occupée aux enfers,

Ta forme au ventre pur qu’un bras fluide drape,

Veille; ta forme veille, et mes yeux sont ouverts

21ème siècle : Stephen Moysan

Oraison

Partir se recueillir

Loin des hommes

Trouver la paix.

Ni espoir, ni regret -

Approcher la plénitude

En restant là, présent.

Après l’avoir écoutée

La leçon du silence

Ne rien dire.

en espérant t'avoir aider

Bonne journée et bon week-end

Si joint j'ai joint plusieurs poème  normalement ils sont dans l'ordre .

Bon courage

bonne aprèm

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