Transposez ce texte d'abord au futur simple, du début jusqu'à « nécessaires », puis au futur
antérieur jusqu'à la fin.
Vous ne transposerez pas ni ne recopierez ce qui figure entre crochets.
Phidippe, déjà vieux, raffine sur la propreté et sur la mollesse ; [...] il s'est fait un art
du boire, du manger, du repos et de l'exercice ; les petites règles qu'il s'est prescrites,
[et qui tendent toutes aux aises de sa personne], il les observe avec scrupule, [et ne
les romprait pas pour une maîtresse, si le régime lui avait permis d'en retenir] ; il s'est
accablé de superfluités, que l'habitude enfin lui rend nécessaires. Il double ainsi et
renforce les liens qui l'attachent à la vie, et il veut employer ce qui lui reste à en rendre
la perte plus douloureuse. N'appréhende-t-il pas de mourir?
La Bruyère, extrait de De l'homme, in Les caractères


Sagot :

Phidippe, déjà vieux, raffinera sur la propreté et sur la mollesse ; [...] il se sera  fait un art du boire, du manger, du repos et de l'exercice ; les petites règles qu'il se sera prescrites, [et qui tendent toutes aux aises de sa personne], il les observera avec scrupule, [et ne  les romprait pas pour une maîtresse, si le régime lui avait permis d'en retenir] ; il se sera

accablé de superfluités, que l'habitude enfin lui rendra nécessaires. Il aura doublé  ainsi et aura renforcé les liens qui l'auront attaché à la vie, et il aura voulu employer ce qui lui aura  resté  à en rendre la perte plus douloureuse. N'aura-t-il pas appréhendé  de mourir?