Sagot :
Réponse:
la Marseillaise est un chant patriotique de la Révolution française adopté par la France comme hymne national, une première fois par la Convention pendant neuf ans du 14 juillet 1795 jusqu'à l'Empire en 1804, puis à partir de 1879 sous la Troisième République.
Les six premiers couplets sont écrits par Rouget de Lisle[2] sous le titre de Chant de guerre pour l'armée du Rhin[3] en 1792 pour l'armée du Rhin à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche. Dans ce contexte originel, La Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, un hymne à la liberté, un appel patriotique à la mobilisation générale et une exhortation au combat contre la tyrannie et l'invasion étrangère.
La Marseillaise est décrétée chant national le 14 juillet 1795 (26 messidor an III) par la Convention, à l'initiative du Comité de salut public. Concurrencée sous l’Empire par le Chant du départ, puis abandonnée pendant la Restauration, elle est reprise en 1830 pendant la révolution des Trois Glorieuses qui porte Louis-Philippe Ier au pouvoir. Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle. Mais Louis-Philippe impose La Parisienne, chant plus modéré. La Marseillaise est de nouveau interdite dans les lieux publics sous le second Empire.
La IIIe République en fait l'hymne national le 14 février 1879 et, en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du centenaire de la Révolution.
Le 14 juillet 1915, les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.
Pendant la période du régime de Vichy, elle est remplacée par le chant Maréchal, nous voilà ![4]. En zone occupée, le commandement militaire allemand interdit de la jouer et de la chanter à partir du 17 juillet 1941.
Son caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans l’article 2 de la Constitution du 27 octobre 1946 par la IVe République, et en 1958 — par l’article 2 de la Constitution de la Cinquième République française.
Valéry Giscard d'Estaing, sous son mandat de président de la République française, fait ralentir le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme originel. Selon Guillaume Mazeau, la motivation était aussi « qu'elle ressemble moins à une marche militaire ».
La Marseillaise
Réponse : Bonjour je ne sais pas combien de lignes ça te feras mais je t'ai juste donné des informations importantes, tu peux completer avec d'autres recherches en plus des miennes. J'espere t'avoir aidé.
L'hymnes le plus intemporel de l'Histoire n'est pas né à Marseille. Contrairement à ce que l'on croit. Il est bien l'œuvre d'un Français, c'est en Alsace qu'il prend naissance pendant la guerre contre l'Autriche. Alors que le pouvoir échappe au roi, Louis XVI déclare la guerre au roi de Bohême et de Hongrie le 20 avril 1792. Il ne savait pas qu'elle lui serait fatale, ni qu'elle engendrerait le chant de ralliement des Français pour les générations à venir. Après deux mois de combats désorganisés, le Baron de Dietrich et maire de Strasbourg réalise que les troupes françaises manquent d'un chant fédérateur et se tourne vers l'officier Rouget de Lisle. Ce dernier compose dans la nuit du 25 juin 1792, et le lendemain, «Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin» voit le jour.
On ne sait pas de qui, ou de quoi, Rouget de Lisle s'est inspiré. Certains disent que les premières paroles du chant «Aux armes citoyens, Formez vos bataillons, Marchons!» évoquent un slogan d'une affiche publicitaire incitant à s'engager. D'autres, qu'il se serait inspiré de Voltaire ou des vers de Boileau «Et leurs corps pourris dans nos plaines / N'ont fait qu'engraisser nos sillons». Une troisième hypothèse défendue par l'écrivain suisse Claude Mossé dit que la musique serait issue du premier mouvement du concerto pour piano n°25 de Mozart, composé huit ans plus tôt, ce qui, soit dit en passant, ferait de La Marseillaise un hymne autrichien.
Le chant fit le tour de France et il fut remanié, modifié, allongé d'un septième couplet (aujourd'hui connu comme «le couplet des enfants»), peut-être coécrits par le dramaturge Marie-Joseph Chénier et du juriste Jean-Baptiste Dubois. La Marseillaise continua d'être reprise et réécrite, dans des buts tels que lutter contre le cléricalisme aux élections législatives de 1881 («Aux urnes citoyens, Contre les cléricaux, Votons, votons, et que nos voix dispersent les corbeaux»), commémorer la victoire russe sur les troupes napoléoniennes en 1812 («L'Ouverture solennelle»,
Or Rouget de Lisle mourru ruiné, emprisonné pour dettes et oublié de tous. La France ne lui rendit justice que bien tard, en 1915, quand ses cendres furent transférées aux Invalides lors d'une procession impressionnante. Il fut déposé au caveau des gouverneurs, «où il restera jusqu'à ce que soit votée la loi qui permettra de le transférer au Panthéon.
Aujourd'hui, La Marseillaise n'en finit pas de déchaîner des avis plus contradictoires les uns que les autres. Ceux qui veulent imposer son apprentissage à tous, ceux qui la sifflent pour signifier leur aversion envers la France et ceux qui veulent la faire interdire. Rendue obligatoire à l'école primaire par Charles de Gaulle, elle a été immunisée contre les sifflements en 2003, un délit passible de 6 mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende.