Sagot :
Réponse :
a) La vie, là, serait facile, serait simple [...]. Une femme de ménage serait là chaque matin. On viendrait livrer, chaque quinzaine, le vin, l'huile, le sucre. Il y aurait une cuisine vaste et claire, [...] une belle table en bois blanc au centre, des tabourets, des bancs. Il serait agréable de venir s'y asseoir, chaque matin, après une douche, à peine habillé. [...] Il serait tôt. Ce serait le début d'une longue journée de mai.
b) Le narrateur emploi le conditionnel présent dans cet extrait pour exprimer l'irréel du présent, c'est-à-dire quelque chose qu'il ne peut pas obtenir aujourd'hui mais à laquelle il aspire tout de même. Plusieurs sentiments sont évoqués, comme l'espoir ou la sérénité, mais aussi la déception puisqu'il sait qu'il n'aura jamais cette vie.