Sagot :
bonsoir,
Nous ne pouvons ni rapatrier les blessés(groupe infinitif) ni enterrer nos
enterrer nosmorts (groupe infinitif). L'ordre était de tenir jusqu'à de nouvelles instruc-
tions. Il faut attendre. Les blessés essaient de se protéger
contre la pluie. Ils se serrent et frémissent de tout leur
corps. Et les morts, au fond des tranchées, se laissent submerger par la vase. Leurs cheveux baignent dans la boue.
La pluie, petit à petit, les engloutit. Il faut attendre et
s'habituer à la présence silencieuse de ces cadavres que la
pluie ne
ne fait pas cligner des yeux(groupe infinitif) ni le froid grelotter(infinitif). Ils
nous tiennent compagnie. Ils nous tiennent.