Sagot :
Bonjour
Au XVIIIe siècle, un nouveau courant de pensée apparaît en Europe : les Lumières. Il s’agit d’éclairer les hommes en s’aidant de la raison et de la science. En effet, le siècle des Lumières est une période caractérisée par un grand développement intellectuel et culturel non seulement en Europe, mais aussi aux États-Unis. Il est à l'origine d'un grand nombre de découvertes, inventions et aussi de révolutions (Déclaration d’Indépendance des États-Unis d’Amérique, Révolution française, etc.).
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences, etc.). Ils réclament la liberté individuelle, l’égalité des droits, la liberté de pensée et de croyance.
La pensée des Lumières se diffuse par des livres dont le plus important est l’Encyclopédie. Malgré l’opposition de l’Église, elle connaît un grand succès. Les idées des Lumières sont largement diffusées ailleurs qu’en France, surtout en Allemagne mais aussi en Italie, en Angleterre et en Russie, à la cour des souverains.
Au XVIIIe siècle, des progrès s’accomplissent dans d’autres domaines. Les techniques s’améliorent grâce à l’invention de la machine à vapeur. Des compositeurs de talent comme Bach et Mozart composent des œuvres mondialement connues.
Les philosophes rejettent l'idée que le roi soit le maître de ses sujets et puisse gouverner en ayant tous les pouvoirs, sous le seul « contrôle de Dieu ». Ces conceptions sont celle de la monarchie absolue.
Cependant ils n'ont pas tous les mêmes idées sur la solution de remplacer la monarchie absolue.
Voltaire est favorable au despotisme éclairé, c'est-à-dire à un gouvernement où le souverain, disposant de tous les pouvoirs (le despotisme), applique les idées des philosophes (la lumière) et se considère comme le premier fonctionnaire de l'État (cas de Frédéric II de Prusse).
Montesquieu, admirateur du système anglais, propose que le pouvoir royal soit limité par une constitution (comme par exemple la Grande Charte de 1215 anglaise). Les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sont séparés.
Rousseau est plus radical. Son idéal est la démocratie : la loi est faite par le peuple, si possible directement, le gouvernement et les fonctionnaires de l'État sont élus et contrôlés en permanence par les citoyens. Rousseau se méfie de la démocratie représentative dont le seul exemple existant à l'époque, en Angleterre, montrait les limites (une fois les élections passées, le peuple n'a plus le droit à la parole) et les facilités de corrompre les élus.
Cependant beaucoup de ces intellectuels craignent de donner tous les pouvoirs à l'ensemble de la population (personne n'imagine des droits pour les femmes... ou les domestiques). Pour eux il est indispensable d'avoir de l'instruction, du temps libre, donc à l'époque appartenir aux classes aisées de la société, pour pouvoir donner utilement son avis sur la gestion des affaires politiques.
J’ai essayé de faire court et si c’est trop long prend quelques idées ^^
Au XVIIIe siècle, un nouveau courant de pensée apparaît en Europe : les Lumières. Il s’agit d’éclairer les hommes en s’aidant de la raison et de la science. En effet, le siècle des Lumières est une période caractérisée par un grand développement intellectuel et culturel non seulement en Europe, mais aussi aux États-Unis. Il est à l'origine d'un grand nombre de découvertes, inventions et aussi de révolutions (Déclaration d’Indépendance des États-Unis d’Amérique, Révolution française, etc.).
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences, etc.). Ils réclament la liberté individuelle, l’égalité des droits, la liberté de pensée et de croyance.
La pensée des Lumières se diffuse par des livres dont le plus important est l’Encyclopédie. Malgré l’opposition de l’Église, elle connaît un grand succès. Les idées des Lumières sont largement diffusées ailleurs qu’en France, surtout en Allemagne mais aussi en Italie, en Angleterre et en Russie, à la cour des souverains.
Au XVIIIe siècle, des progrès s’accomplissent dans d’autres domaines. Les techniques s’améliorent grâce à l’invention de la machine à vapeur. Des compositeurs de talent comme Bach et Mozart composent des œuvres mondialement connues.
Les philosophes rejettent l'idée que le roi soit le maître de ses sujets et puisse gouverner en ayant tous les pouvoirs, sous le seul « contrôle de Dieu ». Ces conceptions sont celle de la monarchie absolue.
Cependant ils n'ont pas tous les mêmes idées sur la solution de remplacer la monarchie absolue.
Voltaire est favorable au despotisme éclairé, c'est-à-dire à un gouvernement où le souverain, disposant de tous les pouvoirs (le despotisme), applique les idées des philosophes (la lumière) et se considère comme le premier fonctionnaire de l'État (cas de Frédéric II de Prusse).
Montesquieu, admirateur du système anglais, propose que le pouvoir royal soit limité par une constitution (comme par exemple la Grande Charte de 1215 anglaise). Les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sont séparés.
Rousseau est plus radical. Son idéal est la démocratie : la loi est faite par le peuple, si possible directement, le gouvernement et les fonctionnaires de l'État sont élus et contrôlés en permanence par les citoyens. Rousseau se méfie de la démocratie représentative dont le seul exemple existant à l'époque, en Angleterre, montrait les limites (une fois les élections passées, le peuple n'a plus le droit à la parole) et les facilités de corrompre les élus.
Cependant beaucoup de ces intellectuels craignent de donner tous les pouvoirs à l'ensemble de la population (personne n'imagine des droits pour les femmes... ou les domestiques). Pour eux il est indispensable d'avoir de l'instruction, du temps libre, donc à l'époque appartenir aux classes aisées de la société, pour pouvoir donner utilement son avis sur la gestion des affaires politiques.
J’ai essayé de faire court et si c’est trop long prend quelques idées ^^