Sagot :
La surpêche est un problème mondial ayant plusieurs graves répercussions sociales, économiques et environnementales. Chaque jour, des milliards de personnes sur la planète dépendent du poisson et des fruits de mer comme source directe d'alimentation et moyen de subsistance. Aujourd'hui, plus que jamais auparavant, nos océans subissent des pressions afin de répondre aux besoins des populations grandissantes dans les pays en développement et à une consommation de plus en plus importante de poisson et de fruits de mer dans les pays développés.
Les progrès apportés à l'équipement et aux méthodes de pêche ainsi que l'augmentation de la taille des navires ont rendu possible la capture d'un nombre encore plus élevé de poissons à une distance plus grande du port d'attache dans le cadre des activités de pêche commerciale. Cet accès met une pression accrue sur les stocks de poissons et a également des répercussions sur la capacité à vivre de la pêche des exploitants des pêches à plus petite échelle. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée est aussi un important facteur du déclin des stocks de poissons et de la destruction de l'habitat marin.
Au cours des dernières années, les conséquences mondiales de la surpêche ont été scrutées à la loupe par des scientifiques, des économistes et des décideurs, et cet important travail se poursuit. Alors qu'il reste beaucoup à apprendre sur les conséquences à long terme de la surpêche, il existe suffisamment de preuves pour appuyer l'adoption d'une approche de précaution et pour s'assurer que les écosystèmes en entier, et non uniquement les stocks de poissons, sont pris en considération dans le cadre de la gestion des pêches.
La surpêche désigne :
Un taux ou un niveau de pêche qui n'est pas durable, c.-à-d. qui nuit au rétablissement d'un stock de poissons.
Conséquences économiques et sociales
Malgré le fait qu'il détient l'une des pêches les plus réglementées au monde, le Canada n'est pas à l'abri des conséquences de la surpêche. L'effondrement de la pêche de la morue dans l'Atlantique canadien dans les années 1990 et ses répercussions économiques, sociales et culturelles est l'un des exemples de surpêche les plus fréquemment cités dans le monde.
Depuis l'effondrement de la morue, et en raison du moratoire de la pêche de la morue en place depuis 1992, d'autres pêches, comme celles du homard et de la crevette, ont offert des solutions de rechange à certains pêcheurs. Malgré tout, plusieurs pêcheurs ont été obligés d'abandonner la pêche et, du même coup, un mode de vie transmis de génération en génération. Des milliers de personnes ont quitté l'industrie de la pêche pour travailler dans d'autres métiers ou professions et, dans plusieurs cas, dans d'autres régions du pays.
Aujourd'hui, la surpêche demeure une menace pour la sécurité sociale et la prospérité économique de plusieurs pays, surtout dans les états insulaires en développement. La pêche n'est pas seulement un aspect important de leur économie, mais est, dans bien des cas, un élément central de l'alimentation traditionnelle des habitants. Dans bon nombre de nations côtières de l'Afrique et de l'Asie du Sud, le poisson peut représenter jusqu'à 50 % des protéines du régime alimentaire normal. Le déclin des stocks de poissons dans les eaux côtières découlant de la surpêche et des activités de pêche illégales diminue l'accessibilité de cette importante ressource pour certains des citoyens les plus pauvres du monde.
Conséquences environnementales
Les preuves indiquant que l'augmentation du volume des activités de pêche sur l'ensemble de la planète a de graves répercussions sur la santé globale des océans s'accumulent. Lorsque des espèces présentant une valeur commerciale sont surexploitées, d'autres espèces et habitats partageant le même écosystème sont touchés.
Par exemple, des études récentes suggèrent que la surpêche des grands requins a eu un effet d'entraînement sur la chaîne alimentaire du requin, augmentant le nombre d'espèces, comme les raies, qui sont les proies habituelles des grands requins, ce qui a provoqué un déclin des stocks de petits poissons et de mollusques que ces espèces préfèrent.
En plus de pêcher de grandes quantités de poisson et de fruits de mer destinés à la vente, les exploitants des pêches à grande échelle attrapent et tuent souvent de manière accidentelle des espèces marines non ciblées, notamment des poissons juvéniles, des coraux et d'autres organismes qui se nourrissent dans le fond de l'eau, des requins, des baleines, des tortues de mer et des oiseaux. Le fait de tuer ces espèces non visées par la pêche peut avoir des répercussions importantes sur les écosystèmes marins.
En fonction des nouveaux renseignements concernant la dynamique des écosystèmes marins, de plus en plus de pays et d'organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) adoptent une approche écosystémique pour la gestion des stocks de poissons.
Les progrès apportés à l'équipement et aux méthodes de pêche ainsi que l'augmentation de la taille des navires ont rendu possible la capture d'un nombre encore plus élevé de poissons à une distance plus grande du port d'attache dans le cadre des activités de pêche commerciale. Cet accès met une pression accrue sur les stocks de poissons et a également des répercussions sur la capacité à vivre de la pêche des exploitants des pêches à plus petite échelle. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée est aussi un important facteur du déclin des stocks de poissons et de la destruction de l'habitat marin.
Au cours des dernières années, les conséquences mondiales de la surpêche ont été scrutées à la loupe par des scientifiques, des économistes et des décideurs, et cet important travail se poursuit. Alors qu'il reste beaucoup à apprendre sur les conséquences à long terme de la surpêche, il existe suffisamment de preuves pour appuyer l'adoption d'une approche de précaution et pour s'assurer que les écosystèmes en entier, et non uniquement les stocks de poissons, sont pris en considération dans le cadre de la gestion des pêches.
La surpêche désigne :
Un taux ou un niveau de pêche qui n'est pas durable, c.-à-d. qui nuit au rétablissement d'un stock de poissons.
Conséquences économiques et sociales
Malgré le fait qu'il détient l'une des pêches les plus réglementées au monde, le Canada n'est pas à l'abri des conséquences de la surpêche. L'effondrement de la pêche de la morue dans l'Atlantique canadien dans les années 1990 et ses répercussions économiques, sociales et culturelles est l'un des exemples de surpêche les plus fréquemment cités dans le monde.
Depuis l'effondrement de la morue, et en raison du moratoire de la pêche de la morue en place depuis 1992, d'autres pêches, comme celles du homard et de la crevette, ont offert des solutions de rechange à certains pêcheurs. Malgré tout, plusieurs pêcheurs ont été obligés d'abandonner la pêche et, du même coup, un mode de vie transmis de génération en génération. Des milliers de personnes ont quitté l'industrie de la pêche pour travailler dans d'autres métiers ou professions et, dans plusieurs cas, dans d'autres régions du pays.
Aujourd'hui, la surpêche demeure une menace pour la sécurité sociale et la prospérité économique de plusieurs pays, surtout dans les états insulaires en développement. La pêche n'est pas seulement un aspect important de leur économie, mais est, dans bien des cas, un élément central de l'alimentation traditionnelle des habitants. Dans bon nombre de nations côtières de l'Afrique et de l'Asie du Sud, le poisson peut représenter jusqu'à 50 % des protéines du régime alimentaire normal. Le déclin des stocks de poissons dans les eaux côtières découlant de la surpêche et des activités de pêche illégales diminue l'accessibilité de cette importante ressource pour certains des citoyens les plus pauvres du monde.
Conséquences environnementales
Les preuves indiquant que l'augmentation du volume des activités de pêche sur l'ensemble de la planète a de graves répercussions sur la santé globale des océans s'accumulent. Lorsque des espèces présentant une valeur commerciale sont surexploitées, d'autres espèces et habitats partageant le même écosystème sont touchés.
Par exemple, des études récentes suggèrent que la surpêche des grands requins a eu un effet d'entraînement sur la chaîne alimentaire du requin, augmentant le nombre d'espèces, comme les raies, qui sont les proies habituelles des grands requins, ce qui a provoqué un déclin des stocks de petits poissons et de mollusques que ces espèces préfèrent.
En plus de pêcher de grandes quantités de poisson et de fruits de mer destinés à la vente, les exploitants des pêches à grande échelle attrapent et tuent souvent de manière accidentelle des espèces marines non ciblées, notamment des poissons juvéniles, des coraux et d'autres organismes qui se nourrissent dans le fond de l'eau, des requins, des baleines, des tortues de mer et des oiseaux. Le fait de tuer ces espèces non visées par la pêche peut avoir des répercussions importantes sur les écosystèmes marins.
En fonction des nouveaux renseignements concernant la dynamique des écosystèmes marins, de plus en plus de pays et d'organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) adoptent une approche écosystémique pour la gestion des stocks de poissons.