Sagot :
Réponse :
le poète décrit des enfants pauvres collés au soupirail d'un n boulanger. ce tableau est destiné au lecteur.
2. Les Effarés : nom formé sur le participe passé qui signifie : frappé de stupeur, effrayé.
Ils sont à genoux pour mieux voir et sentir, en chemise, leur culotte est trouée.
3. La structure du poème :
Evocation des enfants
Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond,
A genoux, cinq petits, - misère ! -
Regardent le Boulanger faire
Le lourd pain blond.
Le spectacle du boulanger au travail
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise et qui l'enfourne
Dans un trou clair.
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le Boulanger au gras sourire
Grogne un vieil air.
La sidération
Ils sont blottis, pas un ne bouge,
Au souffle du soupirail rouge
Chaud comme un sein.
Quand pour quelque médianoche,
Façonné comme une brioche
On sort le pain,
Quand, sous les poutres enfumées,
Chantent les croûtes parfumées
Et les grillons,
Commentaire du poète
Que ce trou chaud souffle la vie,
Ils ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons,
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres Jésus pleins de givre,
Qu'ils sont là tous,
Collant leurs petits museaux roses
Au treillage, grognant des choses
Entre les trous,
Tout bêtes, faisant leurs prières
Et repliés vers ces lumières
Du ciel rouvert,
Si fort qu'ils crèvent leur culotte
Et que leur chemise tremblote
Au vent d'hiver
Un poème destiné à émouvoir, un poème qui suscite la compassion.
4. Le champ lexical (attitude de prière) : à genoux, ils regardent, ils voient, ils se ressentent vivre, faisant leur prière, ces lumières du ciel rouvert