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Sagot :

Chapitre 5

C'était par une morne nuit de novembre que je vis l'accomplissement de mes travaux. Avec une angoisse qui équivalait presque à l'agonie, rassembla les instruments de la vie autour de moi. [pour] insuffler une étincelle d'être dans la chose sans vie qui se trouvait à mes pieds. Il était déjà une heure du matin ; la pluie crépitait lugubrement contre les vitres, et ma bougie était presque éteinte, quand, à la lueur de la lumière à demi éteinte, je vis s'ouvrir l'œil jaune terne de la créature ; il respirait fort, et un mouvement convulsif agitait ses membres.

Comment décrire mes émotions face à cette catastrophe [...] ? Ses membres étaient proportionnés, et j'avais choisi ses traits comme beaux. Beau! Bon dieu! Sa peau jaune couvrait à peine le travail des muscles et des artères en dessous ; ses cheveux étaient d'un noir brillant et flottant ; ses dents d'une blancheur nacrée ; mais ces luxes ne faisaient qu'un contraste plus horrible avec ses yeux larmoyants [...] Oh ! Aucun mortel ne pouvait supporter l'horreur de ce visage. [...]

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