Sagot :

Bonjour

1)

Un homme doux, bourru, méditatif, aux yeux bleu pâle, bons et malicieux, cerclés de petites lunettes rondes. Avec une ample barbe grise, une épaisse tignasse blanche, aux longues mèches rebelles, qui lui tombent sur le front, et qu'à tout moment, d'un geste machinal, il repousse en arrière. Il te paraît ineffablement vieux. Les matins d'hiver, il prend sa chaise et vient s'installer près du poêle. Aussitôt vous l'imitez, vous disposant en cercle, genoux contre genoux. Le poêle ronfle, le bois qui brûle sent bon, tu peux voir par la fenêtre les fines branches nues des bouleaux osciller dans le vent, et tu t'abandonnes à cette quiétude, t'enivres du bien-être qui naît de cette chaleur et cette intimité. Il s'exprime avec lenteur, d'une voix grave et basse, attentif à ce qu'il lit sur vos visages. Tu l'écoutes avec une concentration si totale que ses paroles se gravent dans ta mémoire, et que la leçon qu'il fait, tu n'auras pas à  l'apprendre. Combien tu aimes l'école !

2)

Un homme doux, bourru, méditatif, aux yeux bleu pâle, bons et malicieux, cerclés de petites lunettes rondes (non verbale). Avec une ample barbe grise, une épaisse tignasse blanche, aux longues mèches rebelles, qui lui tombent sur le front, et qu'à tout moment, d'un geste machinal, il repousse en arrière (verbale complexe). Il te paraît ineffablement vieux (verbale simple). Les matins d'hiver, il prend sa chaise et vient s'installer près du poêle (verbale complexe). Aussitôt vous l'imitez, vous disposant en cercle, genoux contre genoux (verbale simple). Le poêle ronfle, le bois qui brûle sent bon, tu peux voir par la fenêtre les fines branches nues des bouleaux osciller dans le vent, et tu t'abandonnes à cette quiétude, t'enivres du bien-être qui naît de cette chaleur et cette intimité (verbale complexe). Il s'exprime avec lenteur, d'une voix grave et basse, attentif à ce qu'il lit sur vos visages (verbale complexe). Tu l'écoutes avec une concentration si totale que ses paroles se gravent dans ta mémoire, et que la leçon qu'il fait, tu n'auras pas à  l'apprendre (verbale complexe). Combien tu aimes l'école ! (verbale simple).