Bonjour ,pourriez vous m'aider ,je dois résumer ce texte en 20 lignes . LES MUTATIONS FAMILIALES «La famille, dans son acception classique a connu, depuis les années 1980, des mutations profondes. Le modèle a éclaté en des compositions familiales extrêmement diverses. [...] La famille "classique" est composée du noyau père-mère avec un (des) enfant(s). Les liens du père et de la mère sont tradi- tionnellement ancrés dans ceux du mariage. Ce schéma a muté et s'est ouvert à des formes familiales nouvelles. Depuis une trentaine d'années, la famille ne se construit plus obligatoirement dans les liens du mariage. Les hommes et les femmes vivent ensemble sous d'autres formes : ils ne passent plus obligatoirement par la case alégalité», le nombre de divorces a augmenté, les personnes divorcées se remettent en couple avec de nouveaux partenaires, qui ont parfois leurs propres enfants. L'enfant se retrouve donc très souvent au sein d'une famille recomposée : il vit, à temps complet ou à temps partiel, avec les enfants de son beau-père ou de sa belle-mère. Le nouveau couple qui se fonde a souvent aussi ses propres enfants: ainsi cohabitent des enfants avec différents pères/ mères. Ce sont des familles pluri-parentales, où certains enfants sont demi-frères ou demi-soeurs... ou n'ont aucun lien familial. Tous les enfants ne naissent pas au sein d'un couple compo- sé d'un homme et d'une femme. Beaucoup de personnes, hommes et femmes confondus, se trouvent seules après une cohabitation. Cette solitude, subie ou choisie, fait que beau- coup d'enfants sont élevés dans une famille mono-parentale. La question de la parentalité s'est aussi posée pour les couples homosexuels. Rappelons que la decision pour eux/ elles d'avoir un enfant a entraîné des situations difficiles: la procréation ne leur est possible qu'en ayant recours à des inseminations toujours secrètes (généralement effectuées à l'étranger) Par ailleurs, seul un des membres du couple a le statut de père ou de mère : le partenaire n'a aucun droit légal sur l'enfant, ce qui est très difficile si le père ou la mère biologique vient à disparaitre. Cette homoparentalité est devenue plus facile grâce à la reconnaissance du conjoint par le mariage pour tous, texte voté en 2013 L'adoption a depuis longtemps bénéficie de textes législatifs encadrant cette démarche. Même si l'État n'a pas encore finalisé les textes régulant ces techniques, les nouvelles techniques de procréation créent également une nouvelle approche de la parentalité : gesta- tion pour autrui, insemination avec donneur. On le voit, ces nouvelles compositions familiales nous renvoient un paysage diversifié, a l'image de notre société. Au-delà du père et de la mère, l'enfant a maintenant autour de lui, une généalogie extrêmement diverse : il peut avoir plus que 4 grands-parents, de nombreux oncles, tantes, cousin(e)s, autant de référents pour sa vie... Quand tous les a composants » de la famille sont proches de l'enfant, ce sont autant de modèles pour son éducation. Si l'enfant a toujours vécu dans de nouvelles formes de familles, il n'éprouvera pas de difficultés à se situer dans la sphère privée. Cette capacité d'adaptation devrait d'ailleurs être une force pour s'insérer dans la société. Si en revanche l'enfant se retrouve soudainement extrait de son cadre familial habituel et qu'il n'est pas suffisamment soutenu/encadré dans son nouvel environnement familial, des difficultés peuvent surgir. Ne sont pas rares les enfants qui, au moment de l'adolescence, choisissent de quitter tel parent pour aller vivre chez l'autre (où il n'allait jusqu'à présent qu'aux périodes de garde alternée). On retrouve aussi souvent une perte de repères : au niveau de la scolarité, au niveau du cercle amical, au niveau du cadre juridique... Ces difficultés peuvent être encore plus grandes quand le parent chez qui vit l'enfant quitte la région pour raisons professionnelles (mutation choisie ou suble, suite à licen- ciement par exemple): le déracinement peut être bénéfique comme mal supporté. Les difficultés peuvent aussi être renforcées quand le cadre familial éclates pour des raisons diverses: perte de contact avec le reste de la famille, au sens large Mais ces nouvelles formes de parentalité amènent aussi l'en- fant à tirer profit de la situation. I acquiert avec le temps une capacité à vivre avec des personnes differentes: quand il sera étudiant ou adulte, il sera peut-être plus facilement colocataire. La diversité des situations familiales vécues lui procurera aussi la capacité d'adaptation a tous les milieux sociétaux: clubs de sport, associations diverses et plus tard, entreprises ou il exercera son métier. L'enfant aura aussi sous les yeux des personnes qui auront des metiers différents, des opinions diverses, des croyances et des engagements multi- ples, autant d'exemples... à suivre ou non, selon ses propres aspirations.

Question

STEPHAKIM07 STEPHAKIM07

30-06-2021
Français

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Bonjour ,pourriez vous m'aider ,je dois résumer ce texte en 20 lignes . LES MUTATIONS FAMILIALES «La famille, dans son acception classique a connu, depuis les années 1980, des mutations profondes. Le modèle a éclaté en des compositions familiales extrêmement diverses. [...] La famille "classique" est composée du noyau père-mère avec un (des) enfant(s). Les liens du père et de la mère sont tradi- tionnellement ancrés dans ceux du mariage. Ce schéma a muté et s'est ouvert à des formes familiales nouvelles. Depuis une trentaine d'années, la famille ne se construit plus obligatoirement dans les liens du mariage. Les hommes et les femmes vivent ensemble sous d'autres formes : ils ne passent plus obligatoirement par la case alégalité», le nombre de divorces a augmenté, les personnes divorcées se remettent en couple avec de nouveaux partenaires, qui ont parfois leurs propres enfants. L'enfant se retrouve donc très souvent au sein d'une famille recomposée : il vit, à temps complet ou à temps partiel, avec les enfants de son beau-père ou de sa belle-mère. Le nouveau couple qui se fonde a souvent aussi ses propres enfants: ainsi cohabitent des enfants avec différents pères/ mères. Ce sont des familles pluri-parentales, où certains enfants sont demi-frères ou demi-soeurs... ou n'ont aucun lien familial. Tous les enfants ne naissent pas au sein d'un couple compo- sé d'un homme et d'une femme. Beaucoup de personnes, hommes et femmes confondus, se trouvent seules après une cohabitation. Cette solitude, subie ou choisie, fait que beau- coup d'enfants sont élevés dans une famille mono-parentale. La question de la parentalité s'est aussi posée pour les couples homosexuels. Rappelons que la decision pour eux/ elles d'avoir un enfant a entraîné des situations difficiles: la procréation ne leur est possible qu'en ayant recours à des inseminations toujours secrètes (généralement effectuées à l'étranger) Par ailleurs, seul un des membres du couple a le statut de père ou de mère : le partenaire n'a aucun droit légal sur l'enfant, ce qui est très difficile si le père ou la mère biologique vient à disparaitre. Cette homoparentalité est devenue plus facile grâce à la reconnaissance du conjoint par le mariage pour tous, texte voté en 2013 L'adoption a depuis longtemps bénéficie de textes législatifs encadrant cette démarche. Même si l'État n'a pas encore finalisé les textes régulant ces techniques, les nouvelles techniques de procréation créent également une nouvelle approche de la parentalité : gesta- tion pour autrui, insemination avec donneur. On le voit, ces nouvelles compositions familiales nous renvoient un paysage diversifié, a l'image de notre société. Au-delà du père et de la mère, l'enfant a maintenant autour de lui, une généalogie extrêmement diverse : il peut avoir plus que 4 grands-parents, de nombreux oncles, tantes, cousin(e)s, autant de référents pour sa vie... Quand tous les a composants » de la famille sont proches de l'enfant, ce sont autant de modèles pour son éducation. Si l'enfant a toujours vécu dans de nouvelles formes de familles, il n'éprouvera pas de difficultés à se situer dans la sphère privée. Cette capacité d'adaptation devrait d'ailleurs être une force pour s'insérer dans la société. Si en revanche l'enfant se retrouve soudainement extrait de son cadre familial habituel et qu'il n'est pas suffisamment soutenu/encadré dans son nouvel environnement familial, des difficultés peuvent surgir. Ne sont pas rares les enfants qui, au moment de l'adolescence, choisissent de quitter tel parent pour aller vivre chez l'autre (où il n'allait jusqu'à présent qu'aux périodes de garde alternée). On retrouve aussi souvent une perte de repères : au niveau de la scolarité, au niveau du cercle amical, au niveau du cadre juridique... Ces difficultés peuvent être encore plus grandes quand le parent chez qui vit l'enfant quitte la région pour raisons professionnelles (mutation choisie ou suble, suite à licen- ciement par exemple): le déracinement peut être bénéfique comme mal supporté. Les difficultés peuvent aussi être renforcées quand le cadre familial éclates pour des raisons diverses: perte de contact avec le reste de la famille, au sens large Mais ces nouvelles formes de parentalité amènent aussi l'en- fant à tirer profit de la situation. I acquiert avec le temps une capacité à vivre avec des personnes differentes: quand il sera étudiant ou adulte, il sera peut-être plus facilement colocataire. La diversité des situations familiales vécues lui procurera aussi la capacité d'adaptation a tous les milieux sociétaux: clubs de sport, associations diverses et plus tard, entreprises ou il exercera son métier. L'enfant aura aussi sous les yeux des personnes qui auront des metiers différents, des opinions diverses, des croyances et des engagements multi- ples, autant d'exemples... à suivre ou non, selon ses propres aspirations.

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