Sagot :
« Je vais peut-être enfin avoir le droit de me retourner », songeai-je en me remettant au travail. Dans mon effort, je ne pouvais m’empêcher de souffler bruyamment, et je dus même à plusieurs reprises m’arrêter pour me reposer. Au demeurant, personne ne me pressait, on me laissa faire entièrement à ma guise. Lorsque j’eus accompli mon demi-tour, j’entamai aussitôt mon trajet de retour en ligne droite. Je m’étonnai de la grande distance qui me séparait de ma chambre et je ne pus concevoir que j’ai pu, un moment avant, faible comme j’étais, parcourir le même chemin presque sans m’en rendre compte. Uniquement et constamment soucieux de ramper vite, c’est à peine si je notai que nulle parole, nulle exclamation de ma famille ne venait me troubler.
Voilà, bonne journée et j’espère que je ne réponds pas trop tard.
Voilà, bonne journée et j’espère que je ne réponds pas trop tard.