Sagot :
2.De qui le Dr Frankenstein se veut-il l'égal? Relevez une
phrase qui justifie votre réponse.
Goldstadt, petit village dans les montagnes bavaroises, voit Henry Frankenstein, un jeune scientifique qui veux prouver que l'Homme peut être l'égal de Dieu en créant lui aussi la vie.
3.avec quels matériaux le dr Frankenstein fabrique t'il sa créature ?
Il relate la création par un jeune savant suisse, Victor Frankenstein, d'un être vivant assemblé avec des parties de chairs mortes. Horrifié par l'aspect hideux de l'être auquel il a donné la vie, Frankenstein abandonne son « monstre ».
4.où trouve t'il ses matériaux ? en quoi brave t'il un tabou
Au XIXe
siècle, la littérature fantastique exploite le thème de la mort et devient
une véritable littérature du cadavre. Dans des oeuvres telles que Frankenstein
de Mary Shelley ou Le Rêve du docteur Mišić de K.S. Gjalski, les corps errent
entre la vie et la mort et s’animent sous la plume des écrivains. Ces récits
substituent le cadavre au traditionnel revenant et délaissent le surnaturel pour
puiser l’horreur dans la réalité : le corps inerte y apparaît comme un objet de
recherches scientifiques et fait du cimetière l’antichambre du laboratoire. À
travers l’histoire du docteur Frankenstein et du docteur Mišić, le lecteur
découvre la face sombre d’un siècle scientiste où la dépouille, devenue simple
marchandise, se négocie et s’expose dans les salles de dissections. Les
amphithéâtres des universités font ainsi de la mort un spectacle où les savants
se prennent pour Dieu ; mais en défiant l’interdit et en brisant le tabou
entourant le cadavre pour dévoiler les secrets de la nature, les héros
fantastiques encourent un châtiment mortel.
5. Relevez tous les indices qui caractérisent l'atmosphère de
la scène: à quel genre de texte cette atmosphère fait-elle
référence?
L'étude du roman de Mary Shelley relève des programmes des cycles 3 et 4 :
• « Le monstre aux limites de l'humain » (classe de 6e
) : découvrir des œuvres, des textes
et des documents mettant en scène des figures de monstres ; comprendre le sens des
émotions fortes que suscitent la description ou la représentation des monstres et le récit
ou la mise en scène de l’affrontement avec eux ; s’interroger sur les limites de l’humain
que le monstre permet de figurer et d’explorer.
• « La fiction pour interroger le réel » (classe de 4e
) : comprendre comment le récit
fantastique, tout en s'inscrivant dans l'esthétique du réalisme, interroge le statut et
les limites du réel.
• « Progrès et rêves scientifiques » (classe de 3e
) : s’interroger sur l’idée du progrès
scientifique, cher au xixe
siècle, tantôt exalté et mythifié, tantôt objet de répulsion
ou de désillusion ; poser la question des rapports entre les sciences et la littérature,
notamment à travers des œuvres mettant en scène la figure du savant, créateur
du bonheur de demain ou figure malfaisante et diabolique ; interroger l’ambition de l’art
à penser, imaginer voire anticiper le progrès scientifique et technologique.
Les séances qui suivent permettent le développement des compétences adaptées
au niveau et prévues par ces nouveaux programmes (compréhension, argumentation,
débat en classe, réécriture...).