Sagot :
Réponse:
bonjour voilà les idées :
Les territoires ultramarins français ont des statuts variés : la Martinique, la
Guadeloupe, la Réunion, la Guyane et Mayotte sont des DROM (Département et Région
d’outre-mer). Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Wallis et Futuna et
la Polynésie sont des COM (Collectivité d’outre-mer). Dispersés sur tout le globe, ils sont
éloignés de la métropole, même si les liaisons aériennes réduisent la discontinuité geographique.
Les terres d’outre-mer sont marquées par l’isolement, l’insularité et la dépendance. La
population des territoires ultramarins est très attachée à la République. Jeune et métissée elle
connait des difficultés économiques et sociales : fortes inégalités, chômage (voir doc.1).
L’économie qui a longtemps reposé sur l’agriculture de plantation (canne à sucre, bananes), se
diversifie (tourisme, services), tourisme mais elle reste très extravertie.
Les territoires ultramarins sont très dépendants de la métropole et de l’Union Européenne. Ils
bénéficient d’aides financières de l’État et du FEDER pour compenser leurs handicaps et valoriser
leurs atouts. Leur niveau de développement, supérieur à celui des pays voisins, est à l’origine de
flux migratoires (Caraïbes). Ils sont pourtant peu intégrés à l’aire régionale, malgré les
aménagements (pont sur l’Oyapock entre la Guyane et le Brésil).
L’outre-mer : un défi pour la République, une chance pour la France
Ces territoires représentent un défi pour l’État, qui doit en assurer l’accessibilité et le
développement. Il compense par des financements publics, des baisses d’impôts ou des charges
sociales, les handicaps liés à la distance et à l’insularité, et développe la production locale. Ces
territoires sont aussi une chance pour la France. Les Zones Économiques Exclusives (ZEE)
françaises couvrent 10 millions de km² (2e
rang mondial). Leur droit d’exploitation en fait une
source de richesse importante.