Sagot :
Réponse :
Les grandes allées ressemblaient à des couloirs du métropolitain tant il y avait du monde qui se bousculait. A travers les baies vitrées de certaines devantures de magasins, on pouvait apercevoir les travées bien achalandées, les client se pressant autour des gondoles. Comme un village en fête et des habitants groupés autour du mât de Cocagne, désireux de ramener des trophées, à chacun sa manière.
Les mêmes foules, surchargées de sacs de leurs emplettes, se croisaient sans se regarder, les yeux attirés par la présentation des vitrines chamarrées. Pour les enfants, les distributeurs de bonbons, placés au bon endroit, étaient les seules choses intéressantes. Parfois, des rencontres inopinées qui captivaient les regards: de vieux amis qui s'étaient certainement perdus de vue; quelques salutations, et les voilà repartis, appelés par les successions de boutiques dont chacun voulait profiter à moindres frais. Des sortes de célébrations populaires dont on ne se lassait point.
Quelques éclats de rires, des cris d'enfants, des pleurs de bébés, des gens aux allures pressées , des décors vifs aux spots bien éclairés des corridors vous rappelaient sans cesse l'ambiance carnavalesque.
De temps à autre, des petits fours posés sur des étals de boulangeries-pâtisseries alléchaient l'odorat, c'est ainsi que des files s'allongeaient devant ces prestataires de service; d'autres buffets, cafés-restaurants présentaient aux yeux, leurs menus préparés pour ceux qui auraient eu envie de s'offrir un repas rapide. Ainsi, dans ce temple de la consommation, tout invitait aux divertissements.
Explications :