Sagot :
Réponse :
I. Imaginer pour dénoncer
C'est la part des récits de la fable
Il y a deux récits :
a) "Un trafiquant de Perse ...qui lui rendit sa géniture"
(Quelqu'un dépose un trésor chez un voisin qui ne le lui rend pas prétendant que les rats l'ont mangé. On lui fait pareille mésaventure en lui disant qu'un chat huant a volé son fils". C'est aussi incroyable. la leçon a été comprise : on rend le trésor, on rend le fils)
b) un voyageur raconte qu'il a vu un chou énorme plus grand qu'une maison". l'autre voyageur prétend qu'il a vu un pot plus grand qu'une église". Les deux exagèrent ! Le second répondit que le pot énorme était pour cuire l'énorme chou".
Chaque fois une saynète qui met en présence deux menteurs qui ont l'art de mentir et d'exagérer.
II. Imaginer pour penser le monde
Les deux fables en une pour montrer que partout, en tout lieu, en tous temps, il y a des hyperboles, des mensonges et que c'est une constatation universelle. On était en Perse, puis on fait parler deux voyageurs. La première partie de la fable est une intervention du fabuliste pour insister sur la portée universelle de ses observations.
III. Imaginer pour atteindre la sagesse
La fable est un apologue et délivre une morale, sorte de sagesse de l'observation, de l'expérience. Elle est donnée ici dans la dernière partie de la fable , on la trouve dans les quatre derniers vers. Elle cherche à faire réfléchir le lecteur ; l'outrance appelle une autre outrance plus que la raison. On ne combat pas toujours l'erreur par le raisonnement mais parfois aussi par l'absurde et chacun sourit et comprend la leçon.