Sagot :
Réponse :
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;
Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.
Le temps se ralentit et le vent me caresse
J'imagine ta main qui effleure ma joue
Un moment délicieux il faut que je l'avoue
Le bonheur est entré avec lui la paresse