Sagot :
Réponse :
Bonjour j'ai trouvé cet article sur le net si ça peut t'aider bon courage
Explications :
L’antibiorésistance est identifiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme l'une des
menaces les plus sérieuses pour la santé publique. Elle est corrélée à l’utilisation des antibiotiques qui
génère, au fil du temps, une augmentation des résistances bactériennes menaçant l’efficacité des
traitements.
La lutte contre l’antibiorésistance s’articule autour de deux stratégies :
Prévenir les infections et limiter la transmission des bactéries et des gènes de résistance,
Utiliser les antibiotiques à bon escient (ceux qu’il faut, quand il faut).
Depuis 2016, en France, une feuille de route interministérielle pour la maîtrise de l’antibiorésistance,
dans une perspective « Une seule santé » ("One Health") a été lancée. Elle coordonne les actions en
santé humaine, en santé animale et dans l’environnement ; il existait auparavant des actions menées
séparément en santé humaine, santé animale et dans l’environnement.
En 2018, il a été vendu en France 728 tonnes d’antibiotiques destinés à la santé humaine et 471 tonnes
d’antibiotiques destinés à la santé animale. En santé animale, 95 % des antibiotiques sont administrés
à des animaux destinés à la consommation humaine et 5 % à des animaux de compagnie. En santé
humaine, 93 % des antibiotiques sont dispensés en médecine de ville et 7 % en établissements de
santé ; parmi ceux dispensés en ville, 13 % relèvent d’une prescription hospitalière.
Dans cet objectif, en France depuis 2014, trois agences nationales – Santé publique France, l’Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), l’Agence nationale de sécurité
sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) – ainsi que l’Assurance maladie et
leurs ministères de tutelle réunissent leurs efforts et leurs partenaires pour présenter de manière
commune les chiffres clefs de la consommation et de la résistance aux antibiotiques dans une
perspective de santé globale (« One Health »). Depuis 2018, le document traite également du rôle de
l’environnement, en collaboration avec l’Inserm et le ministère de la Transition écologique et solidaire.
L’édition 2019 de cette synthèse actualise ainsi les informations disponibles sur l’antibiorésistance et
sa prévention ; elle inclut également une infographie pédagogique qui met en perspective la
problématique mondiale de l’antibiorésistance et les risques individuels qui lui sont associés.
En France, la consommation d’antibiotiques en santé humaine amorce une diminution depuis 2016.
La résistance des entérobactéries aux céphalosporines de 3ème génération semble également amorcer
une diminution qui reste à confirmer.
En santé animale, la diminution de la résistance aux antibiotiques se poursuit ainsi que celle de la
consommation d’antibiotiques, qui ralentit néanmoins. Concernant l'environnement, des recueils de
données s’organisent pour documenter le rôle des pollutions environnementales sur l’émergence et
la diffusion de la résistance aux antibiotiques.
La diversité des actions de formation et de sensibilisation à l’antibiorésistance et aux règles d’hygiène
dans ces trois secteurs reflète la complémentarité des domaines pour une prise de conscience de
chacun de l’enjeu à préserver l’efficacité des antibiotiques, à limiter les rejets de médicaments dans
l’eau et à réfléchir à nos usages de désinfectants et de détergents.