Sagot :
Une défaillance du marché désigne une situation où le marché n’est pas efficace puisqu’il n’aboutit pas à la meilleure situation pour la collectivité.
La présence d’effets externes, l’existence de biens communs et de biens collectifs, les asymétries d’information sont ainsi des situations dans lesquelles le marché est défaillant. Dans ces cas, les pouvoirs publics peuvent être amenés à intervenir afin de corriger et de pallier ces défaillances.
Une externalité désigne une situation dans laquelle un agent économique entreprend une action qui affecte directement (de manière négative ou positive) d’autres agents économiques mais sans compensation monétaire.
L’externalité est négative quand les agents affectés voient diminuer leur bien-être, et elle est positive lorsque les agents affectés voient augmenter leur bien-être.
Dans le cas des externalités négatives, notamment dans le cas de la pollution, le producteur ne tient pas compte des coûts externes, il ne prend en considération que son coût privé. La quantité produite est trop élevée puisque le producteur produit la quantité qui égalise son coût marginal avec les prix. Dans le cas des externalités positives, le producteur ne tient pas compte du bénéfice externe. Cette fois, la quantité produite est trop faible.
Une autre catégorie de défaillances du marché concerne la production de certains biens : les biens communs et les biens collectifs.
Les biens communs ont deux caractéristiques : la non-excluabilité (il est impossible d’exclure de l’utilisation du bien ceux qui ne paient pas) et la rivalité (la consommation par un agent économique en prive d’autres). Par exemple, les réserves halieutiques, l’eau des nappes phréatiques, les prés communaux sont des biens communs. Dans le cas des biens communs, le marché est inefficace car le risque est celui de l’épuisement des ressources, ce que Garret Hardin a qualifié de « tragédie des biens communs » (1968).
Les biens collectifs sont quant à eux caractérisés par l’absence de rivalité. Certains d’entre eux sont aussi caractérisés par la non-excluabilité (on les appelle des biens collectifs purs) ; c’est par exemple le cas de l’éclairage public ou de la Défense nationale. Le marché ne peut pas prendre en charge ces biens puisqu’il est impossible de faire payer celui qui profite de l’utilisation du bien. Les agents se comportent alors rationnellement en « passagers clandestins » qui bénéficient du bien sans en supporter le coût.
Dans d’autres cas, il est techniquement possible de faire payer l’utilisateur (les biens collectifs sont alors dits impurs ; on les appelle aussi « biens de club ») ; c’est par exemple le cas du péage sur une autoroute ou du cryptage pour une chaîne de télévision.
La présence d’effets externes, l’existence de biens communs et de biens collectifs, les asymétries d’information sont ainsi des situations dans lesquelles le marché est défaillant. Dans ces cas, les pouvoirs publics peuvent être amenés à intervenir afin de corriger et de pallier ces défaillances.
Une externalité désigne une situation dans laquelle un agent économique entreprend une action qui affecte directement (de manière négative ou positive) d’autres agents économiques mais sans compensation monétaire.
L’externalité est négative quand les agents affectés voient diminuer leur bien-être, et elle est positive lorsque les agents affectés voient augmenter leur bien-être.
Dans le cas des externalités négatives, notamment dans le cas de la pollution, le producteur ne tient pas compte des coûts externes, il ne prend en considération que son coût privé. La quantité produite est trop élevée puisque le producteur produit la quantité qui égalise son coût marginal avec les prix. Dans le cas des externalités positives, le producteur ne tient pas compte du bénéfice externe. Cette fois, la quantité produite est trop faible.
Une autre catégorie de défaillances du marché concerne la production de certains biens : les biens communs et les biens collectifs.
Les biens communs ont deux caractéristiques : la non-excluabilité (il est impossible d’exclure de l’utilisation du bien ceux qui ne paient pas) et la rivalité (la consommation par un agent économique en prive d’autres). Par exemple, les réserves halieutiques, l’eau des nappes phréatiques, les prés communaux sont des biens communs. Dans le cas des biens communs, le marché est inefficace car le risque est celui de l’épuisement des ressources, ce que Garret Hardin a qualifié de « tragédie des biens communs » (1968).
Les biens collectifs sont quant à eux caractérisés par l’absence de rivalité. Certains d’entre eux sont aussi caractérisés par la non-excluabilité (on les appelle des biens collectifs purs) ; c’est par exemple le cas de l’éclairage public ou de la Défense nationale. Le marché ne peut pas prendre en charge ces biens puisqu’il est impossible de faire payer celui qui profite de l’utilisation du bien. Les agents se comportent alors rationnellement en « passagers clandestins » qui bénéficient du bien sans en supporter le coût.
Dans d’autres cas, il est techniquement possible de faire payer l’utilisateur (les biens collectifs sont alors dits impurs ; on les appelle aussi « biens de club ») ; c’est par exemple le cas du péage sur une autoroute ou du cryptage pour une chaîne de télévision.