Sagot :
Bonjour
La littérateur peut elle être notre miroir ?
À première vue, je vous assurerais que non, je n'ai jamais rencontré de prince charmant, de carrosse citrouille ou de lapin en retard. Ce qu'on lit ne peut pas être notre miroir puisqu'il n'émane pas de nous, pour être un miroir il doit refléter ce que nous sommes.
Les histoires sortent de l'esprit des écrivains, ce qui est le produit de leur imagination n'a pas de limite. Alors que la réalité en comporte tout un tas, de limites. Donc, ce qui en résulte ne peut les refléter qu'eux-mêmes, tantôt leurs vices, tantôt leurs vertus.
Et c'est sur cela que j'aimerai vous contredire, vous qui m'avez suivi jusqu'ici. Le mot miroir peut être bien plus qu'un objet réflecteur du point de vue rigoureusement matériel, un miroir c'est une réflexion, une pensée, un outils d'introspection.
Si les personnages littéraires ne nous ressemblent pas physiquement, ni vraiment psychologiquement, on ne peut s'empêcher d'identifier des comportements communs ou des sentiments humains et parfois incontrôlés qui peuvent nous animer.
Pas besoin d'avoir un groin, une queue en tire-bouchons ni une maison en briques pour comprendre que le travail acharné et la persévérance sont payants.
D'autant plus, que les personnages repris dans les grandes œuvres littéraires de notre temps sont souvent les incantations archétypales des comportements humains.
Passé un certain âge, une maturité est acquises, nous rendant capable de donner une toute autre dimensions à la littérature, les personnages dits "clichés" sont alors implicitement mis en comparaison, en parallèle, avec des gens ou des figures qu'on connait.
Dès lors, les textes endossent un tout autre rôle, ce n'est plus simplement une histoire qu'on lit mais bien un porte ouverte vers l'interrogation.
Bon... Il n'y a pas 35 lignes, mais tu peux développer les parties qui te semblent les plus intéressantes. Je ne me suis pas étendu sur les idées évoquées mais je pense que tu as déjà de la matière ;)