Sagot :
Réponse : (On ne peut pas répondre pour 5 poèmes à la fois !)
ma bohème
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; (métaphore, hyperbole)
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse (apostrophe) ! et j’étais ton féal ; (métaphore)
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! (exclamatives)
Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur (métaphore) , j’égrenais dans ma course
Des rimes (enjambement - rejet) . Mon auberge était à la Grande-Ourse. (métaphore)
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou (métaphore et onomatopée)
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; (comparaison)
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres (comparaison) , je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, (personnification) un pied près de mon coeur
sensation
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner (métaphore) ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini (hyperbole) me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme. (2 comparaisons)