Bjr, Je dois faire un commentaire sur Le lévrier de jean Anouilh, je suis perdu. Je n’y arrive absolument pas !
Je suis en 1er
Voici le texte:
Un lévrier avait des idées progressistes
Et tenait des propos brumeux,
Mais pleins de générosité sur la misère,
Au valet qui le promenait tous les matins.
C'était un animal fameux —
Selon le dire des héraldistes —
Qui descendait directement
D'un chien célèbre en
Angleterre.
Mais il ne prétendait s'en vanter nullement.
Pour rien au monde, il n'eût salué le carlin,
Qu'un autre valet le matin
Faisait pisser sur l'avenue...
Les deux hommes s'entendaient bien;
Se retrouvant tous deux à l'heure convenue
Ils discutaient de la belote à petits pas-Mais les chiens ne se parlaient pas.
Le lévrier, qui mettait de la complaisance
A compisser les réverbères
Après les chiens les plus vulgaires —
Reniflant quelquefois, galant,
Le derrière d'un chien errant —
Ne pouvait souffrir l'arrogance
Insolente du carlin.
«
Pour qui se prend-il donc, enfin ?
Disait-il.
Il a un grand nom ?
Bon.
J'en ai un aussi, je pense ?
Il a coûté une fortune ?
Bon.
Qu'est-ce que tout cela, au siècle où nous vivons,
Quand un chien a atteint la lune ?
Ce n'est pas le manteau de tissu écossais
Ni l'excellence du cuir de ma laisse
Qui me différencie des autres, c'est
Peut-être, si l'on veut,
Que je cours sensiblement mieux;
Que j'ai certaine noblesse
Dans la démarche, certaine grâce
Particulière à ma race.
Mais pourtant je ne suis qu'un chien
Moi aussi !
Et le fox du portier voisin —
Qui n'a de fox je l'avoue, le pauvre être,
Que les illusions de son maître —
Est mon ami.
Vous dirais-je (et je n'y mets aucune pose)
Que j'ai quelquefois plaisir à croquer,
Nos hommes étant occupés à bavarder,
Un os, dans une poubelle ?
Un os.
Mais oui, mon cher, un os!
C'est excellent.