Sagot :
Bonjour
La pression environnementale exercée par les conditions de vie et la concurrence entre individus (dont la prédation) agit sur la capacité de reproduction d’un être vivant, soit directement (meilleure attraction sexuelle ….), soit indirectement (meilleure survie ….)
En permettant à l’individu qui porte les caractères les plus favorables de se reproduire davantage, elle conduit à la transmission des allèles gouvernant ces caractères.
Ainsi s’effectue une sélection naturelle. Il s’en suit une évolution de la composition génétique de la population qui la conduit à posséder les caractères favorables dans un environnement donné.
Des événements impromptus peuvent affecter la biodiversité à diverses échelles : planétaire avec par exemple la chute d’une météorite ou plus locale.
Le hasard intervient de façon multiple dans l’évolution des populations,
par le caractère aléatoire des modifications géniques à l’origine de la diversification des êtres vivants : mutations, duplications, transfert de gènes ou par l’échantillonnage des allèles transmis d’une génération à la suivante (rencontre aléatoire de deux gamètes résultant d’un brassage aléatoire). Il en résulte une variation, elle aussi aléatoire, de la fréquence des allèles au fil des générations.
Cette variation, fruit du hasard, est appelée dérive génétique. On qualifie de dérive génétique toutes les variations en fréquence d’allèles qui ne résultent pas de la sélection naturelle. La dérive génétique est d’autant plus marquée que la population est petite. C’est ainsi que l’isolement, par migration, d’une population dont la fréquence des allèles est différente de celle de la population initiale crée ce que l’on nomme l’effet fondateur.
Ainsi, sous l’effet de la pression du milieu, de la concurrence entre êtres vivants et du hasard, la diversité des populations change au cours des générations.
L’évolution correspond à la transformation des populations qui résulte de la différence de survie des individus et du nombre de descendants.