On vivons jadis, où il n’y avait nis taxi,ni autos, ni avion : nous partions voir Rawan qui vivait dans un champ. Sans d’autos, il nous fallait courir; sinon nous arrivions trop tard : Rawan avait disparu. Un jour arriva pourtant où Rawan disparu pour toujours. Nous aurions dû la bannir jamais ; mais nous l’aimions. Nous aimions tant son air rayonnant,nous aimions tout. Mais voilà tout fini : trois jours plus tard, Rawan mourut.