Sagot :

Le tourisme de masse : un cauchemar pour la protection de l’environnement  

La liste des impacts négatifs du tourisme sur l’environnement est longue. Tout d’abord, il faut citer le problème de la bétonisation surtout au bord des côtes. En effet, si le flux de voyageurs augmente, la construction d’infrastructures augmente donc proportionnellement entraînant la destruction de la biodiversité.

Dans la même logique, le tourisme pousse à une surconsommation d’énergie et donc à une augmentation des besoins en ressources naturelles. Le tourisme serait aussi une des causes principales des déchets en mer selon la WWF. Tout ça sans oublier la pollution des eaux liée par exemple à l’utilisation de crème solaire. Les réseaux sociaux ont aussi leurs rôles à jouer, ils contribuent à l’érosion des lieux fragiles comme l’Islande et à la perturbation de la faune.

D’après le ministère de la transition écologique, 5% des émissions mondiales de GES sont dû au tourisme. La cause principale est le transport mais l’emprunte carbone des touristes inclus également les achats effectués tels que les hôtels, le shopping ou la nourriture.

Le moyen de transport le plus privilégié est l’avion qui émet plus de CO2 que n’importe quels autres moyens de déplacement. En effet, le domaine aérien représente entre 2 et 3% des émissions mondiales de GES. De plus, selon le World Tourism Organization (UNWTO), en 2018, 57% des déplacements ont été effectués en avion, 37% en voiture, 4% en bateau et 2% en train.

Les lieux touristiques sont souvent pris d’assaut. Il y a donc une saturation des lieux. Des dommages sont causés aux espaces naturels et une pollution beaucoup plus abondante est émise. L’augmentation du tourisme menace alors certains lieux déjà fragiles comme le Machu Picchu, les tombeaux d’Égypte, ou bien Venise.

Venise est une ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. En 50 ans, la moitié des habitants de Venise ont fui la ville à cause du tourisme de masse. Ces dernières années on a pu assister à des manifestations contre les bateaux de croisière qui fragilisent le littoral.  Alors que la ville ne compte aujourd’hui que 55000 habitants, 30 millions de personnes la visite chaque année ! Sur la demande de l’UNESCO Venise a pris des solutions pour contourner ce problème. C’est ainsi qu’en 2019 les bateaux de croisière ont été interdit dans le centre de Venise. De plus, pour réguler le flux de personnes, l’entrée dans la ville est devenue payante