Svpppp j'ai besoin d'aide je galère quelqu'un peut m'aider!!!

Le dialogue suivi des questions:

CREON __ Qui a osé ? Qui a été assez fou pour braver ma loi ? As-tu relevé des traces ?

LE GARDE __ Rien, chef. Rien qu'un pas plus léger qu'un passage d'oiseau. Après, en cherchant mieux, le garde Durand a trouvé plus loin une pelle, une petite pelle d'enfant toute vieille, toute rouillée. On a pensé que ça ne pouvait pas être un enfant qui avait fait le coup. Le première classe l'a gardée tout de même pour l'enquête.

CREON, rêve un peu. __ Un enfant... L'opposition brisée qui sourd et mine déjà partout. Les amis de Polynice avec leur or bloqué dans Thèbes, les chefs de la plèbe puant l'ail, soudainement alliés aux princes, et les prêtres essayant de pêcher quelque chose au milieu de tout cela... Un enfant ! Ils ont dû penser que ce serait plus touchant. Je le vois d'ici, leur enfant, avec sa gueule de tueur appointé et la petite pelle soigneusement enveloppée dans du papier sous sa veste. A moins qu'ils n'aient dressé un vrai enfant, avec des phrases... Une innocence inestimable pour le parti. Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils. Un précieux sang bien frais sur mes mains, double aubaine. (Il va à l'homme.) Mais ils ont des complices, et dans ma garde, peut-être. Ecoute bien, toi...

LE GARDE __ Chef, on a fait tout ce qu'on devait faire ! Durand s'est assis une demie-heure parce qu'il avait mal aux pieds, mais moi, chef, je suis resté tout le temps debout. Le première classe vous le dira.

CREON __ A qui avez-vous déjà parlé de cette affaire ?
LE GARDE __ A personne, chef. On a tout de suite tiré au sort, et je suis venu.

CREON __ Ecoute bien. Votre garde est doublée. Renvoyez la relève. Voilà l'ordre. Je ne veux que vous près du cadavre. Et pas un mot. Vous êtes tous coupables d'une négligence, vous serez punis de toute façon, mais si tu parles, si le bruit court dans la ville qu'on a recouvert le cadavre de Polynice, vous mourrez tous les trois.

LE GARDE gueule __ On n'a pas parlé, chef, je vous le jure ! Mais, moi, j'étais ici, et peut-être que les autres, ils l'ont déjà dit à la relève... (Il sue à grosses gouttes, il bafouille.) Chef, j'ai deux enfants, . Il y en a un qui est tout petit. Vous témoignerez pour moi que j'étais ici, chef, devant le conseil de guerre. J'étais ici, moi, avec vous ! J'ai un témoin ! Si on a parlé, ça sera les autres, ça ne sera pas moi ! J'ai un témoin, moi !

CREON __ Va vite. Si personne ne sait, tu vivras.
(Le garde sort en courant. Créon reste un instant muet. Soudain, il murmure.)
Un enfant... (Il a pris le petit page par l'épaule.) Viens, petit. Il faut que nous allions raconter tout cela maintenant... Et puis, la jolie besogne commencera. Tu mourrais, toi, pour moi ? Tu crois que tu irais avec ta petite pelle ? (Le petit le regarde. Il sort avec lui, lui caressant la tête.) Oui, bien sûr, tu irais tout de suite, toi aussi... (On l'entend soupirer encore en sortant.) Un enfant...
Ils sont sortis. Le choeur entre.
Jean Anouilh, Antigone, 1946.

Interprétation du texte

1. Créon s’adresse-t-il au garde dans l’ensemble du passage ?
2. Comment Créon affirme-t-il son autorité au début du dialogue ?
3. Relisez la deuxième réplique de Créon. Comment analyse-t-il le fait que lui a rapporté le garde ?
4. Qu’est-ce que Créon cherche-t-il à empêcher dans la seconde partie du dialogue ?
5. Observez l’emploi des pronoms « on », « je » et « moi » dans les propos du garde. Qu’est-ce que cela révèle de lui ? Quelle progression constatez-vous ?
6. Que reproche Créon au garde ? De quoi le menace-t-il ?
7. Relevez les didascalies qui concernent le garde. Quel sentiment son attitude physique traduit-elle ? Que redoute-t-il ?


Sagot :

Réponse :

1) Oui, Créon s'adresse au garde durant l'ensemble du passage. "Créon, rêve un peu."

2) Au début du passage, Créon affirme sont autorité en disant qui à pu braver sa loi. Donc on se dit que cela doit être un personnage assez puissant car c'est lui qui fait les lois. "Qui à été assez fou pour braver ma loi?". Et aussi car il s'adresse méchamment au garde et on peut supposer aussi d'un air dédaigneux. "As-tu relevé des traces?".

3) Il analyse le fait que lui a rapporté le garde de manière dédaigneuse, il dit que un enfant n'est pas capable de faire ce genre de choses. Il le prend assez à la légère. "Rêve un peu._Un enfant..."

4) Ce que Créon cherche à empêcher dans la seconde partie du dialogue est que personne dans la ville ne découvre qu'il on recouvert le cadavre de Polynice. "[...] si le bruit court dans la ville qu'on a recouvert le cadavre de Polynice, vous mourrez tous les trois". Il fait pression au garde pour qu'il n'y ai aucune bavure ou plutôt que personne ne les double en les déconnants. "Va vite. Si personne ne sait, tu vivras."

5) L'emploi des pronoms "on" révèle de lui qu'il parle au nom de tous les autres gardes présent, cela révèle de lui qu'il ne veut pas attirer d'ennuis à c'est autres camarades. "On n'a pas parlé chef, je vous le jure!"

L’emploi du pronoms "je" révèle sur lui qu'il à soudainement peur. Car au début il dit qu'il n'ont rien dit, puis il change subitement et parle de lui. Cela révèle sur lui qu'il à  peur pour lui et sa famille. "Chef, j’ai deux enfants. Vous témoignerez pour moi que j'étais ici, chef, devant le conseil de guerre. J'étais ici, moi, avec vous ! ".

L'emploi du pronoms "moi" révèle sur lui qu'il veut se défendre, ce qui est totalement normale. Il veut être loin de tous soupçon. "Mais, moi, j'étais ici, et peut-être que les autres, ils l'ont déjà dit à la relève... (Il sue à grosses gouttes, il bafouille.)"

Je constate qu'au début il défendait tous les gardes présents avec lui. "On n'a pas parlé, chef, je vous le jure !" Puis progressivement, il change et parle de lui pour qu'il soit loin de tous soupçons. Il a peur pour lui. Ce qui est tout à fait normale. "Mais, moi, j'étais ici, et peut-être que les autres, ils l'ont déjà dit à la relève... (Il sue à grosses gouttes, il bafouille.) Chef, j'ai deux enfants, . Il y en a un qui est tout petit. Vous témoignerez pour moi que j'étais ici, chef, devant le conseil de guerre. J'étais ici, moi, avec vous !"

Choisis juste une ou deux démonstration, c'est à dire ce qui est entre guillemets. Je te met juste plusieurs possibilité et tu choisi celle que tu veux. ;-)

6) Créon reproche au garde qu'il est coupable d'une négligence, que quelqu'un, peut être un de ses garde d'avoir été doublé car ils ont recouvert le cadavre de Polynice. "Écoute bien. Votre garde est doublée. Renvoyez la relève. Voilà l'ordre. Je ne veux que vous près du cadavre. Et pas un mot. Vous êtes tous coupables d'une négligence".

Il le menace de le punir et que si un bruit court dans la ville comme quoi ils avaient recouvert le cadavre de Polynice, ils allaient mourir tous les trois gardes. "{...] mais si tu parles, si le bruit court dans la ville qu'on a recouvert le cadavre de Polynice, vous mourrez tous les trois."

7) Les didascalie qui concerne le garde sont nombreuses. Comme par exemple à la réplique 8, Il y a marqué "Geule" ou encore à la réplique 8 ligne 4 à 5: "(Il sue à grosses gouttes, il bafouille.)". Il y en a aussi une à la réplique numéro 9 ligne 3: "(Le garde sort en courant.[...])."

Le sentiment que son attitude physique traduit est de la peur, de l'angoisse. Il craint pour lui et sa famille. "(Il sue à grosses gouttes, il bafouille.) Chef, j'ai deux enfants, . Il y en a un qui est tout petit. Vous témoignerez pour moi que j'étais ici, chef, devant le conseil de guerre. J'étais ici, moi, avec vous !"

Il redoute de mourir ou de se faire punir par le conseil de guerre. "Il y en a un qui est tout petit. Vous témoignerez pour moi que j'étais ici, chef, devant le conseil de guerre. J'étais ici, moi, avec vous !"

Explications :

Voilà, ton devoir est fait, j'espère que j'ai pu t'aider!! :-)))))

Désolée d'avoir pris du temps mais je préféré que cela prenne du temps et que ce soit un bon devoirs que l'inverse...!!! ;-)