bonjours pouvez vous m aider svp à cet exercice de français car en se moment j ai pas le temps je travaille en cuisine ducoup sa me ren derai service, lire le texte et répondre au 2 question

TEXTE 2
"Il faut bien comprendre ce qu'est véritablement un chantier lorsqu'on l'assume seul. (...) A endurer pareille torture, on perd vite ses forces, sa santé, aussi bien mentale que physique, ses économies, sa lucidité, bref, sa raison. Les mains rongées par le ciment, asséchées par le plâtre, le dos cassé, le corps zébré de déchirures et de tendinite, on finit par n'être plus qu'une carcasse laborieuse habitée par la fatigue, diminuée par la douleur et affaiblie par une forme rampante de dépression primitive. Alimenter une bétonnière en sable et en gravier. Monter des poutres à la force des bras.Visser des plaques de plâtre au plafond. Carreler à genoux. Creuser des tranchées à la pioche. Abattre des murs pleins à la masse. Travailler à marche forcée. Manger n'importe quoi. Mal dormir. Penser à sa vie passée. Se demander pourquoi l'on fait ça. "
Jean-Pierre DUBOIS, Vous plaisantez Monsieur Tanner? 2007

Le personnage n'est pas un professionnel du bâtiment.
Relevez des indices du texte qui le montrent ?

le chantier est décrit comme un enfer.
Relevez les mots et expressions qui, selon vous, expriment le mieux cette épreuve ?



Sagot :

Réponse :

bonjour

Explications :

1. Le personnage n'est pas un professionnel du bâtiment et il en prend conscience dès le début : "ce qu'est véritablement un chantier". Il compare d'ailleurs son travail " à une véritable torture" et il souffre physiquement car il n'est pas habitué à ce travail dur : " on perd vite ses forces, mentales et physiques...sa lucidité, bref sa raison". Il a les mains "rongées par le ciment, asséchées par le plâtre...."  car ses mains ne sont pas habituées à travailler ce matériau et son corps souffre terriblement toujours par manque d'habitude : "le dos cassé",  "déchirures, tendinites". Il est fatigué  et son moral aussi en pâtit : " dépression primitive". Il mange et dort mal et ses douleurs le font réfléchir : " Penser à sa vie passée. Se demander pourquoi l'on fait ça"

On ne s'improvise pas professionnel du bâtiment.

2. Le chantier est un enfer et l'auteur l'exprime par les mots: "endurer pareille torture", "travailler à marche forcée" et décrit très bien toutes ses souffrances ("mains rongées, asséchées, dos cassé....). Toute sa douleur , physique et morale, est décrite dans ces lignes.