b. Justifiez l'emploi de ce mode dans chaque phrase,
en expliquant pourquoi le fait évoqué n'est pas perçu

1. [Un homme malheureux] n'aura d'action sur nous qu'au-
tant qu'il nous comprendra, et, pour qu'il nous
} il faut qu'il (avoir) à nous faire une confidence en retour de
(comprendre),la nôtre.
2. Qu’on (être) pur ou impur, petit ou grand, il y a toujours
vanité, vanité puérile et malheureuse, à entreprendre sa propre justification.
3. Qu'aucun de ceux qui m'ont fait du mal ne (s'effrayer), je
ne me souviens pas d'eux ; qu'aucun amateur de scandale
ne (se réjouir), je ne l'écris pas pour eux.
4. Que ma bonne (se consoler) et (s'attendre) à me voir l'oreille
découverte.

Bonjour j'ai besoin d'aide s'il vous plaît, j'ai pas compris comment il fallait faire.
Merci pour ceux qui prendront le temps de me répondre et de m'aider.

il faut qu’il ait à nous faire une confidence : ici on exprime la nécessité avec la tournure ‘il faut que’, le fait évoqué n’est pas perçu comme actuel car l’action ne s’est pas encore réalisée et on fait une supposition.

2.Qu’on soit pur ou impur - Le fait évoqué n’est pas perçu comme actuel car c’est une forme d’hypothèse comme en Maths : soit un triangle équilatéral …

3. ne s’effraient ; ne se réjouisse : Le fait évoqué n’est pas perçu comme actuel car on ne désigne personnes, on n’a pas le nombre exact de personne.

4. se console et s’attende : Le fait évoqué n’est pas perçu comme actuel car la phrase est perçue comme une recommandation. L’action n’a pas encore eu lieu.

Explications : Quelques explications en plus :

1: ici on utilise le subjonctif après ‘pour que’, la subordonnée circonstancielle exprime la concession.

2: Ici il s’agit d’une proposition subordonnée sujet qui est introduite par ‘Qu’’ et cela demande l’emploi du subjonctif.

3: On emploie le subjonctif ici parce que la subordonnée précède la principale (je ne me souviens pas d’eux)

4: Il s’agit ici d’une proposition subordonnée COD qui précède la principale