Bonsoir,j'aimerais que quelqu'un m'aide s'il vous plait car je dois rendre une question en francais c'est sur le poeme le chant des partisans de Joseph Kessel et Maurice Druon:

1)présentez le poeme "le chant des partisans"de Joseph Kessel et Maurice Druon : strophes, vers et rimes.
2) Quelle est la figure de style employée dans les deux premiers vers ? Quel est l’effet recherché?


Sagot :

Réponse :

1) Ce chant met en évidence l’intensification de la résistance et la volonté de libérer le pays. Il s’agit par ailleurs de rechercher tous les termes mettant en avant la période sombre de l’occupation de la France. Première strophe : « le vol noir » fait référence aux stukas (avion de guerre allemand) et « noir » à l’uniforme SS. « Les corbeaux » sont les soldats allemands qui pillent le pays et vivent sur le dos des Français, ils sont donc décrits comme des charognards. « Les cris sourds » soulignent la répression sur les opposants et résistants (« le parti communiste » en est l’une des premières victimes, il devient d’ailleurs le parti des fusillés). « Le pays qu’on enchaîne » nous montre la volonté d’écraser toute opposition mais aussi la montée de la résistance dès 1942 et l’existence de maquis comme celui du Vercors ou celui d’Ecot, dans la région de Montbéliard. Le chant souligne également l’alliance du peuple français contre l’occupant nazi : le terme « ouvriers » montre que les usines sont à la solde des nazis et le terme « paysans », les réquisitions de bétail et de récoltes. Il s’agit donc pour ces deux groupes de se battre et d’entrer dans la résistance. Cette dernière prend la forme de guérilla afin d’harceler, de déstabiliser l’ennemi et de le vaincre.

2) Dans les vers 1 et 2, la situation désespérée de la France est rappelée. La métaphore « le vol noir des corbeaux » fait allusion aux avions allemands bombardant le pays (sens figuré ; au sens propre, les corbeaux sont des oiseaux qui viennent manger des cadavres, soit des charognards. On peut y voir une allusion aux Allemands qui pillent le pays, qui terrorisent, qui tuent). Dans le vers 2, la France est personnifiée (« ») : il est fait ici référence aux hommes Le rappel de cette situation est adressé à un « ami »-à-partager, et « Ami, entends-tu » d nombre.

Explications :