Sagot :
Réponse :
Les trompettes sonnaient. Charlemagne arrivait dans toute sa gloire, ses armées chevauchant à ses côtés. Le champ de bataille était presque dessert, les survivants, en très peu nombre, se rassemblaient doucement. Des étendards brulaient, de si, de là. Les corps couvraient presque l'intégralité du sol.
Charlemagne ouvrit la bouche dans un cri silencieux. Il venait de voir le corps de Roland, immobile, l'épée dans une main. Le sang tachait sa chemise.
Les yeux du roi étaient écarquillés, sa bouche parlait en silence, répétant inlassablement les mêmes mots. Non non. Une douleur l'étreignait dans la poitrine. Il s'agenouilla près de son neveu et le bénis, lui et son épée.
Il se releva.
"Aujourd'hui, un valeureux soldait nous a quitté. Un ami pour certain. Un frère d'armes pour d'autres. Un neveu. Il a défendu notre honneur, l'honneur de notre pays. C'était un valeureux chevalier, défendant les faibles. Dieu ne peut que l'accepter au paradis. Il a pourfendu de nombreux ennemis. Libéré de nombreuses contrées. Combattu de nombreux païens. Il a guidé de nombreux hommes, de nombreuses armées jusqu'a la victoire."
J'espère que c'est bon!
Explications :