Sagot :
Réponse : j’espère t'aider
Explications :
Cette contribution tente de considérer l’immigration italienne en France dans sa globalité sous les angles historique, économique et social avec comme fil conducteur l’idée que cette immigration a constitué entre les années 1870 et la Première Guerre mondiale un facteur de flexibilisation du marché du travail dans certaines régions françaises parmi les plus actives économiquement (le midi méditerranéen, la région lyonnaise, le bassin parisien...) et qu’elle a apporté une contribution significative à l’activité économique de la période. Entre 1876-1914 le flux des émigrés italiens vers la France peut être estimé entre 1,6 et 1,7 millions dans un pays où l’emploi total passe de 17,8 millions en 1870 et 19,37 millions en 1913. Les saisonniers italiens offrent une main d’œuvre relativement docile et bon marché à l’agriculture, et aux entreprises du bâtiment et des travaux publics. Très présents également dans les secteurs de la métallurgie, du textile, de la chimie ou encore de l’automobile, les immigrés italiens apportent une importante contribution au développement industriel de plusieurs régions françaises. Les italiens sont en majorité des hommes en pleine force de l’âge, ils sont mobiles et occupent les emplois les plus pénibles. Prêts à accepter des rémunérations moindres et des conditions de travail et de vie plus rudes, ils sont perçus comme de dangereux concurrents par les salariés français.