Sagot :
Réponse :
Mes pensées , tremblant(es) des lendemains,
Sont comme des oiseaux dans tes mains
Qui s'effarouchent et qui frissonnent.
Elles sont si timides qu'il faut
Ne leur parler que pas trop haut
Pour que sans crainte elles s'abandonnent.
Un mot suffit à les navrer,
Un regard en elles fait vibrer
Une inexprimable amertume.
Et ton haleine seulement,
Quand tu leur parles doucement,
Les fait trembler comme des plumes.
Elles t'environnent ; elles sont partout.
Elles voltigent autour de ton cou,
Elles palpitent autour de ta robe,
Mais si furtives , si passagères,
Et si subtiles et si légères,
Qu'à toute atteinte elles se dérobent.
Et quand tu les ferais souffrir
Jusqu'à saigner, jusqu'à mourir,
Tu pourrais en garder le doute,
Et de leur peine ne savoir
Qu'une larme tombée un soir
Sur ton gant taché d'une goutte.
Explications :