Sagot :
J'ai trouvé un début à ton histoire j'espère qu'elle te plaira et que tu pourras t'en servir pour ta rédaction.
Mon tendre Hémon,
Saches qu'à l’instant même ou tu lis cette lettre, mon corps aura sûrement disparut de ce monde,mais mon âme ne cessera de penser à toi. J'ai décidé de t'écrire cette lettre avant mon exécution pour le grand péché que j'ai pu commettre aux yeux de tous. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je tenais sincèrement à te faire part de la véritable raison de mon acte. Pour commencer , comme tu le sais, mes frères Etéocle et Polynice, se sont combattus violemment car tous deux voulaient être à la tête du Royaume de Thèbes. Cependant, suite à ce combat, tout deux moururent à mon grand désarroi, et mon oncle Créon, qui est aussi ton père, fut alors le prochain descendant du Royaume. Les jours qui suivirent son règne, il décida de ne pas faire de funérailles à mon frère Polynice à cause de son acte déshonorant. Dans ce monde personne ne peut comprendre ma réaction face à un tel geste mais surtout personne n'aurait pu avoir mon courage pour prendre un tel risque qui me coûtera la mort dans quelques jours. Mais qu'importe, comme je l'ai déjà dit: «des fois il ne faut pas trop réfléchir ». Tu dois sans doute te poser une ultime question : pourquoi ai-je pris un tel risque ?. Pour moi, le fait d'avoir enterré mon frère Polynice est avant tout un devoir fraternel et un droit humain pour un être faisant parti de la famille. Saches que je suis consciente de ce que j'ai fait et si cela devait se reproduire, je recommencerais sans aucunes hésitations.