Sagot :
1. Qui étaient les résistants ?
Les résistants étaient des hommes et des femmes de tous âges mais souvent jeunes voire très jeunes.
Moins nombreuses que les hommes, les femmes y étaient souvent cantonnées dans des rôles subalternes.
Ils étaient issus de toutes les couches sociales.
Toutes les sensibilités politiques de gauche comme de droite, toutes les sensibilités philosophiques et religieuses étaient représentées au sein de la résistance.
Des étrangers ont combattu aux côtés des résistants français : antifascistes italiens, antinazis allemands et républicains espagnols réfugiés en France ; immigrés polonais et arméniens ; juifs apatrides.
Volontaires engagés dans l'action clandestine, les résistants risquaient à tout moment d'être dénoncés, arrêtés, torturés, emprisonnés, exécutés ou déportés.
Ils constituaient une toute petite minorité courageuse, qui a suscité à la fin de l'Occupation un mouvement social beaucoup plus vaste, entraînant l'adhésion de la majorité des Français.
2. Quand se sont-ils engagés, avec quelles motivations et pourquoi faire ?
L'engagement dans la résistance a été plus ou moins précoce, dès 1940-1941 ou au contraire plus tardif, en 1943-1944.
Les motivation des résistants étaient diverses : refus de la défaite et de l'occupation allemande, refus du régime de Vichy et de la collaboration, refus de la répression et des mesures antisémites, volonté de combattre pour libérer la France.
La résistance a revêtu des formes multiples qui allaient de l'attentisme prudent ou l'écoute de la BBC, jusqu'à la l'action directe ( attentats, sabotages ) ou la lutte armée dans les maquis, en passant par les manifestations patriotiques, le renseignement, la diffusion de la presse clandestine, la participation à des réseaux d'évasion, le refus du Service du travail obligatoire ( STO ) mis en place à la fin de 1942 et au début de 1943.
3. Quelles difficultés ont-ils dû surmonter ?
Les résistants étaient isolés.
Ils ne pouvaient guère compter sur la population accablée par la défaite, soucieuse d'assurer d'abord sa survie et terrorisée par les menaces de représailles, ni sur l'aide des Alliés qui a tardé à venir et est restée limitée.
Ils ont dû surmonter leurs propres divisions :
- cohabitation conflictuelle entre communistes, non communistes et anticommunistes, entre partisans du général de Gaulle et antigaullistes de différentes sensibilités, en particulier ceux qui n'avaient pas rompu avec le régime de Vichy ;
- désaccord sur le plan stratégique entre ceux qui préconisaient le sabotage et la lutte armée immédiate, en particulier les communistes avec l'Organisation spéciale ( OS ), puis les Francs tireurs et partisans français ( FTPF ) et leurs groupes de la Main- d'oeuvre immigrée ( MOI ), et ceux qui privilégiaient le renseignement, la propagande, l'aide aux pilotes alliés abattus au-dessus du territoire français et aux prisonniers évadés, dans l'attente des troupes alliées ;
- opposition enfin, entre ceux qui entendaient combattre pour des changements profonds et ceux qui souhaitaient simplement un retour à la situation d'avant-guerre.
Les résistants étaient des hommes et des femmes de tous âges mais souvent jeunes voire très jeunes.
Moins nombreuses que les hommes, les femmes y étaient souvent cantonnées dans des rôles subalternes.
Ils étaient issus de toutes les couches sociales.
Toutes les sensibilités politiques de gauche comme de droite, toutes les sensibilités philosophiques et religieuses étaient représentées au sein de la résistance.
Des étrangers ont combattu aux côtés des résistants français : antifascistes italiens, antinazis allemands et républicains espagnols réfugiés en France ; immigrés polonais et arméniens ; juifs apatrides.
Volontaires engagés dans l'action clandestine, les résistants risquaient à tout moment d'être dénoncés, arrêtés, torturés, emprisonnés, exécutés ou déportés.
Ils constituaient une toute petite minorité courageuse, qui a suscité à la fin de l'Occupation un mouvement social beaucoup plus vaste, entraînant l'adhésion de la majorité des Français.
2. Quand se sont-ils engagés, avec quelles motivations et pourquoi faire ?
L'engagement dans la résistance a été plus ou moins précoce, dès 1940-1941 ou au contraire plus tardif, en 1943-1944.
Les motivation des résistants étaient diverses : refus de la défaite et de l'occupation allemande, refus du régime de Vichy et de la collaboration, refus de la répression et des mesures antisémites, volonté de combattre pour libérer la France.
La résistance a revêtu des formes multiples qui allaient de l'attentisme prudent ou l'écoute de la BBC, jusqu'à la l'action directe ( attentats, sabotages ) ou la lutte armée dans les maquis, en passant par les manifestations patriotiques, le renseignement, la diffusion de la presse clandestine, la participation à des réseaux d'évasion, le refus du Service du travail obligatoire ( STO ) mis en place à la fin de 1942 et au début de 1943.
3. Quelles difficultés ont-ils dû surmonter ?
Les résistants étaient isolés.
Ils ne pouvaient guère compter sur la population accablée par la défaite, soucieuse d'assurer d'abord sa survie et terrorisée par les menaces de représailles, ni sur l'aide des Alliés qui a tardé à venir et est restée limitée.
Ils ont dû surmonter leurs propres divisions :
- cohabitation conflictuelle entre communistes, non communistes et anticommunistes, entre partisans du général de Gaulle et antigaullistes de différentes sensibilités, en particulier ceux qui n'avaient pas rompu avec le régime de Vichy ;
- désaccord sur le plan stratégique entre ceux qui préconisaient le sabotage et la lutte armée immédiate, en particulier les communistes avec l'Organisation spéciale ( OS ), puis les Francs tireurs et partisans français ( FTPF ) et leurs groupes de la Main- d'oeuvre immigrée ( MOI ), et ceux qui privilégiaient le renseignement, la propagande, l'aide aux pilotes alliés abattus au-dessus du territoire français et aux prisonniers évadés, dans l'attente des troupes alliées ;
- opposition enfin, entre ceux qui entendaient combattre pour des changements profonds et ceux qui souhaitaient simplement un retour à la situation d'avant-guerre.