bonjour pouvez vous m'aider à répondre à ces questions stv merci pour l'aide d'avance
Voici le texte
Peu à peu survint en moi une sorte de vague début de conscience, puis se produisit un sentiment pénible de grande fatigue. [Pendant un moment, je ne me souvins de rien, mais je retrouvai lentement mes sens. Mes pieds semblaient transis de douleur, mais je n'arrivais pas à les faire bouger. Ils semblaient sans vie. Je ressentais une sensation glaciale derrière le cou et tout le long de l'échine et mes oreilles comme mes pieds étaient sans vie, mais cependant provoquaient une grande douleur]; mais dans ma poitrine, il y avait une sensation de chaleur qui, en comparaison, était délicieuse. C'était comme un cauchemar - un cauchemar physique, si l'on peut employer une telle expression -, parce qu'une sorte de lourd poids sur ma poitrine rendait ma respiration difficile. Cette période de semi-léthargie me parut durer un bon moment et, quand elle disparut, je dus m'endormir ou m'évanouir Puis, une sorte de dégoût me saisit, comme le premier signe du mal de mer, et le désir fou d'être libéré de quelque chose - je ne savais pas de quoi. Un grand calme m'enveloppa, comme si le monde entier était endormi ou mort, troublé seulement par le halètement sourd de quelque animal près de moi. Je sentis sur ma gorge un contact râpeux et chaud, puis, soudain, j'eus conscience de l'affreuse vérité qui me glaça jusqu'au coeur et propulsa mon sang 15 jusqu'à mon cerveau. Quelque grand animal s'était allongé sur moi et me léchait la gorge. Je craignais de bouger, une sorte d'instinct de prudence me disant de rester tranquille, mais la brute semblait se rendre compte qu'il y avait quelque changement en moi parce qu'elle souleva la tête. A travers mes cils, je vis au-dessus de moi les deux grands yeux étincelants d'un gigantesque loup. Ses dents aiguisées et blanches luisaient dans sa bouche rouge et béante, et je pus sentir sur moi la chaleur de son souffle féroce et aigre. Bram Stocker, L'Invité de Dracula​