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Lis ce texte :

Par-dessus le parapet, on ne voit pas à dix pas. Le regard fouille les ténèbres jusqu'au réseau enchevêtré où titubent les pieux, puis se perd. Hébété, je regarde sans voir. Je regarde la nuit et j'ai froid. Cela me glisse le long des bras comme un vent glacé, et me pénètre. Je me mets alors à danser d'un pied sur l'autre, en serrant bien ma couverture. Quand on sort du gourbi, le froid vous mordille le menton, vous pique le nez comme une prise, il vous amuse. Puis il devient mauvais, vous grignote les oreilles, vous torture le bout des doigts, s'infiltre par les manches, par le col, par la chair, et c'est de la glace qui vous gèle jusqu'au ventre. Frissonnant, on danse. Un long piétinement se rapproche, un cliquetis d'armes. C'est la patrouille qui va sortir. Les hommes portent d'énormes cisailles au cou, comme les vaches suisses portent leurs cloches.

Questions:

1. Donne le sujet des verbes soulignés.

2. a. Relève tous les verbes dont « le froid » est le sujet. b. Que cherche ici à montrer le narrateur ? Quelle figure de style est utilisée ?

3. Que signifient les mots « hébété », « gourbi » ? .

4. Conjugue à toutes les personnes au présent le verbe « geler »>.

5. Relève une comparaison dans la fin du texte ; pourquoi l'utiliser ici ?​

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