Utiliser l’imparfait de l’indicatif dans un texte.
Réécrivez le texte suivant en conjuguant les verbes entre parenthèses à l’imparfait
Un ciel tourmenté de gros nuages gris (limiter)
l'horizon aux collines prochaines et (rendre) la campagne
mélancolique. Les pruniers (être) nus, les pommiers
(être) jaunes, les feuilles de noyer (tomber) en une sorte
de vol plané, large et lent d'abord, qui (s'accentuer)
d'un seul coup comme un plongeon d'épervier dès
que l'angle de chute (devenir) moins obtus. L'air
(être) humide et tiède. Des ondes de vent (courir) par
intervalles. Le ronflement monotone des batteuses
(donner) sa note sourde qui (se prolonger) de temps
à autre [...]. L'été (venir) de finir et l'automne (naître).
Il (pouvoir) être huit heures du matin. Le soleil
(rôder) triste derrière les nues, et de l'angoisse, une
angoisse imprécise et vague, (peser) sur le village et
sur la campagne. [...]
Un à un ou par petits groupes, depuis deux ou
trois semaines, on (voir) revenir à l'école les petits
bergers à la peau tannée, bronzée de soleil. [...] Ce
jour-là, ils (traîner) le long des chemins et leurs pas
(sembler) alourdis de toute la mélancolie du temps,
de la saison et du paysage.
Quelques-uns cependant, les grands, (être) déjà
dans la cour de l'école et (discuter) avec animation.
Le père Simon, le maître, sa calotte en arrière et ses
lunettes sur le front, dominant les yeux, (être) installé
devant la porte qui (donner) sur la rue. Il (surveiller)
l'entrée, (gourmander) les traînards, et, au fur et à
mesure de leur arrivée, les petits garçons, soulevant leur
casquette, (passer) devant lui, (traverser) le couloir et
(se répandre) dans la cour.