Sagot :
C'est l'appel.
Tous les bocks rendent leurs ombres. Avec des mouvements gourds de froid et de fatigue une foule titube vers la Lagerstrasse. La foule s'ordonne par rangs de cinq dans une confusion de cris et de coups. Il faut longtemps pour se ranger pied dans le verglas, dans la boue ou dans la neige, toutes ces ombres qui se cherche et se rapproche pour être au vent de moindre prise possible.
Puis le silence s'établit.
Le cou dans l'épaule, le thorax rentré, chacune met ses mains sous les bras de cette qui est devant. Au premier rang elles ne peuvent le faire, on les relayer